Tunisie : bilan - Environ 300 personnes ont été tuées pendant la révolution tunisienne, a indiqué hier un expert de l'ONU à Tunis, où une militante connue des droits de l'Homme a accusé le gouvernement de poursuivre la pratique de la torture depuis la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier. Environ 300 Tunisiens sont morts et 700 ont été blessés entre le 17 décembre, date du début de la révolte contre le pouvoir Ben Ali et le 14 janvier, jour de sa chute, a indiqué hier le rapporteur spécial de l'ONU contre la torture, citant des chiffres gouvernementaux. Le dernier bilan communiqué par les autorités à la mi-février faisait état de 234 morts sans mentionner le nombre de blessés. Côte d'Ivoire - Nicolas Sarkozy s'est engagé hier à maintenir, à moyen terme, une présence militaire destinée à protéger les milliers de ressortissants français qui y vivent. «C'est important d'être en Côte d'Ivoire aux côtés de Ouattara, pour la démocratie, pour l'Afrique», a-t-il lancé à la presse à son arrivée à l'aéroport. Quelques heures plus tard, il a détaillé les contours de ce soutien, notamment militaire. La présidence française a précisé dans la foulée que les effectifs de la force Licorne devraient être progressivement réduits en accord avec les nouvelles autorités ivoiriennes. Irak : attentat - Au moins 13 personnes ont péri ce dimanche matin et 65 ont été blessées dans une série d'attentats dans le centre de l'Irak. Dans l'attaque la plus sanglante, sept policiers ont péri et 10 autres ont été blessés à Taji, à 25 km au nord de la capitale dans un double attentat vers 9h 00 (6h 00 GMT), a indiqué un responsable du ministère de l'Intérieur sous le couvert de l'anonymat. L'explosion d'une voiture piégée a été suivie d'un attentat suicide au moment où les forces de police arrivaient sur les lieux. Des attentats ont également fait six morts et 55 blessés dans plusieurs quartiers de Bagdad. Proche-Orient - Les Palestiniens restent résolus à obtenir la reconnaissance de leur Etat à l'ONU en septembre en dépit de l'opposition de Washington, a déclaré hier un dirigeant du Fatah. «A présent qu'il est avéré que Benjamin Netanyahu (le Premier ministre israélien) rejette le processus de paix, il ne fait nul doute que nous maintenons l'objectif stratégique d'un recours aux Nations unies en septembre», a indiqué ce haut responsable. Il a rappelé que le but des Palestiniens était d'obtenir la reconnaissance par l'ONU d'un Etat de la Palestine «sur les frontières de 1967», s'étendant de la sorte sur toute la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est, conquis par Israël durant la guerre de 1967.