Résumé de la 9e partie n Dalila est éprise de Toufik, qui lui a fait une déclaration et promet de demander sa main au moment voulu. Sa mère est d'accord pour qu'elle l'épouse. L'année suivante, ils passent le bac. Toufik, comme attendu le décroche avec une bonne mention. Dalila réussit également, mais sans mention. — Tu iras à l'université, demande Toufik. — Non, je crois qu'il est plus sage que je fasse l'Institut technologique de l'éducation… — Pour être enseignante ? — Oui, ce n'est pas un métier passionnant ? — bien sûr que si ! je serais fier que ma femme enseigne dans notre bourg ! Elle sourit ravie. — Et toi tu seras le médecin ou l'architecte du bourg ! tu as un bac qui te permet de faire ce que tu veux ! — Oui, dit-il ! Dalila annonce la bonne nouvelle à sa mère : Toufik fera de bonnes études. — dès qu'il aura fini, nous pourrons nous marier ! — Et toi, entre-temps, tu auras fini ! quel bonheur ! Vous serez le couple le plus heureux du bourg ! ça, j'en suis sûr ! Dalila sourit. — Cela te fait plaisir, que ta fille soit enseignante et ton gendre un homme célèbre ? — Oui. Elle se rappelle quelque chose. — J'ai vu la mère de Lyes. Le pauvre garçon a échoué. Il va reprendre le commerce de son père. Sa mère dit qu'elle lui a trouvé une femme, sa propre nièce. La nouvelle surprend Dalila. — Et… et… il est d'accord ? — oui, je crois qu'il l'a vue et qu'elle lui plaît… Elle n'a pas fait d'études… Tu connais Lyes, il est plutôt vieux jeu ! Dalila est un peu déçue qu'il la préfère à une autre. — Eh bien, je lui souhaite de réussir dans sa vie ! Et ce sera tout. En revanche, elle ne va pas cesser de parler de Toufik. Elle le revoit les jours suivants et ils vont parler beaucoup de l'avenir. — Je voudrais aller à l'étranger, dit le jeune homme. — A l'étranger ! s'exclame la jeune fille, surprise. — Oui, j'ai un oncle qui m'aidera à m'installer puis je chercherai du travail pour financer mes études. Dalila est inquiète. — Mais ça va demander beaucoup de temps… — Non, non… Je décroche mon diplôme et je reviens. Nous nous marierons et nous nous installerons dans une grande ville ! — Tu veux quitter le bourg ? — si on peut s'épanouir ailleurs, pourquoi pas ? Mais Dalila n'est pas très convaincue. — je reviendrai pendant les vacances ! Je ne pourrai pas rester trop longtemps séparé de toi ! (A suivre...)