Résumé de la 2e partie n Le sort a voulu que la plume aille se poser dans le champ de l'ogresse qui s'empresse de conduire le rusé et le simplet chez elle... L'ogresse lui a répondu : — C'est facile mon fils ! Lorsque tu entendras dans mon ventre tous les animaux que j'ai mangés alors tu peux être sûr que je dors profondément. Le rusé s'est recouché, mais il ne dormait que d'un œil. C'est alors qu'il a entendu son âne braire dans le ventre de Tseriel, puis une vache meugler, un mouton bêler et trois poules caqueter. Il a réveillé le simplet qui dormait à poings fermés et il a ouvert la porte de la maison. Puis il lui a dit : «Fais bien attention à la porte, mon frère.» Le simplet, qui prend à la lettre les propos de son frère, prend la porte sur son dos. Et ils étaient là dehors à courir, le rusé devant et le simplet qui soufflait derrière. Voilà que le rusé aperçoit un buisson d'épines. Il dit alors à son frère : «Fais bien attention aux épines !» Et le simplet, qu'est-ce qu'il fait ? Il pose la porte et prend les épines sur son dos. Et puis ils continuent de courir. Plus loin, le rusé voit une pierre il dit à son frère : «Mon frère, fais bien attention à la pierre.» Et le simplet que fait-il ? Il pose les épines et prend la pierre sur son dos. Encore plus loin le rusé aperçoit un olivier qui barre le chemin. Il dit à son frère : «Fais bien attention à l'olivier.» Et le simplet, que fait-il ? Il pose la pierre, arrache l'olivier et le porte sur son dos. Et voilà que devant le rusé, se trouve une rivière profonde et infranchissable. Il s'arrête et dit à son frère : — Que faire, nous ne pouvons plus avancer ? Il se retourne et voit l'olivier sur le dos de son, frère. Il lui dit : — Quelle bonne idée tu as eue mon frère ! Le simplet dépose l'olivier au bord de l'eau. Ils grimpent sur le tronc et emportés par le courant ils s'éloignent... Bientôt, ils aperçoivent leur village, partout des cris et de la lumière. C'est que tout le village est à leur recherche. Lorsqu'on les reconnaît, personne n'en, croit ses yeux. Alors le rusé dit : — Père, mère, nous vous avons menti. Et la vieille mère lui répond : — Je sais mon fils mais que m'importent les fèves et les petits pois, puisque vous êtes revenus...