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Au coin de la cheminée
L'ogresse et le champ de fèves (3e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 03 - 2008

Résumé de la 2e partie n L'ogresse élève les deux enfants des paysannes – l'un futé et l'autre bègue – et en fait ses bergers…
Or, pendant son absence, le bègue, qui aimait mâcher, s'endormit et la gomme tomba de sa bouche. A son réveil, il la chercha en vain. Soudain, il vit les moutons ruminer, la tête basse sous le soleil. Il crut qu'ils mâchaient sa gomme et en colère il bégaya haut et fort :
— Ho brebrebre... brebis ! Rennnndez-moi ma pâââte à mâââcher.
Les brebis continuaient à ruminer sans bouger. Furieux, le jeune homme se leva, prit son bâton et tapa comme un fou sur le troupeau. Tout en fracassant les têtes des brebis, il criait :
— Ho brebrebre... brebis ! Rennnndez-moi ma pâââte à mâââcher.
Il décima ainsi une grande partie du troupeau et lorsque son frère arriva, il hurla en constatant le massacre :
— Oh mon Dieu ! Oh malheur ! Malheur à toi et à moi ! Qu'allons-nous dire aujourd'hui ? Explique-moi ce que nous allons dire à l'ogresse ? Comment as-tu fait pour tuer tant de brebis ?
— Les brebre... brebis m'ont manmanmangé ma gommmmme.
Alors que le soleil déclinait, malgré la crainte, les deux frères rentrèrent en conduisant ce qui restait du troupeau. Ils allèrent directement dans l'enclos. Le non-bègue se fit tout doux et cria d'une voix joviale :
— Ya jeda ! Ô Grand-mère !
— Mais qu'y a-t-il ?
— Donne-moi le pot, c'est moi qui vais traire les brebis à ta place.
Il craignait qu'elle ne découvrît la disparition des moutons tués par son frère.
— Tu peux traire, toi ?
— Oui, je peux traire. Je veux t'aider.
L'ogresse accepta et le jeune homme réussit à traire les quatre ou cinq brebis qui restaient. Il ajouta au lait une grande quantité d'eau pour en augmenter le volume et montra le pot bien plein à l'ogresse :
— Oh ! Regarde comme je suis chanceux, désormais j'irais traire les brebis tous les soirs. J'ai la baraka.
Le garçon savait qu'il fallait fuir dans la nuit avant que l'ogresse ne découvrît la disparition de ses moutons. Dès qu'ils furent couchés, le futé demanda :
— Ya jeda ! Ô Grand-mère ! Dis-moi ! Quand tu dors profondément que se passe-t-il ?
— Lorsque je dors vraiment ? C'est à ce moment-là que les brebis bêlent, les ânes braient, les grenouilles coassent... ! C'est ça mon sommeil ! Tout ce qu'il y a dans mon ventre se manifeste !
Les frères firent leurs lits et se couchèrent. Le futé veillait et dès qu'il entendit les chiens aboyer, les ânes braire, les grenouilles coasser, il secoua son frère qui dormait profondément. Il lui chuchota à l'oreille :
— Lève-toi, lève-toi vite ! L'ogresse va découvrir que son troupeau est anéanti et elle nous mangera ! Sauvons-nous !
Le garçon se mit alors à bégayer :
— Ya jeda ! Oh ! Grand-mère ! Im aaaa dit : ogogogrecesse nous manger.
— Mais malheureux tais-toi ! Mais tais-toi !
- Ya jeda ! Oh ! Grand-mère ! Il a dit : ogreeesse nous mannnger !
Le non-bègue chercha la ouka (outre en peau de bête) pleine de miel et la donna à son frère qu'il savait gourmand :
— Mange tout le miel et tais-toi.
Le bègue se jeta sur le miel et se gava pendant que son frère le secouait en chuchotant toujours :
— Allons ! Sauvons-nous.
Le sot bégaya qu'il voulait plus de miel. Son frère lui promit :
— Suis-moi et je te donnerai autant de miel ! que tu voudras. Prends l'outre.
Finalement, ils se sauvèrent. (à suivre...)


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