Résumé de la 2e partie Les deux frères se mettent à remplir les paniers, mais ce qu?ils ne savent pas, c?est que ce champ appartient à Tseriel l?ogresse. Après ce repas, ils se sont couchés. Le simplet s'est aussitôt endormi. Le rusé, lui, ne dort pas. Il savait bien que personne n'était jamais ressorti vivant de chez l'ogresse et il se demandait quoi faire. Il eut une idée. Il alla trouver Tseriel et lui dit : ? Vieille mère, parfois la nuit je me réveille et je fais du bruit. Je ne voudrais pas te déranger, toi qui nous as si bien accueillis. Aussi dis-moi comment le sommeil fait-il pour entrer en toi ? L?ogresse lui répondit : ? C?est facile mon fils ! Lorsque tu entendras dans mon ventre tous les animaux que j?ai mangés pousser leur cri, alors tu peux être sûr que je dors. Le rusé se recoucha, mais il ne dormait que d?un ?il. C?est alors qu?il entendit son âne braire dans le ventre de Tseriel puis une vache meugler, un mouton bêler et trois poules caqueter. Il réveilla le simplet qui dormait à poings fermés et il ouvrit la porte de la maison. Puis il lui dit : ? Fais bien attention à la porte, mon frère. Le simplet a donc pris la porte sur son dos. Et ils étaient là, dehors, à courir, le rusé devant et le simplet, qui soufflait, derrière. Voilà que le rusé aperçoit un buisson d?épines. Il dit alors à son frère : ? Fais bien attention aux épines ! Et le simplet, que fit-il ? Il posa la porte et prit les épines sur son dos. Puis ils continuèrent à courir. Plus loin, le rusé vit une pierre et dit à son frère : ? Mon frère, fais bien attention à la pierre. Et le simplet que fit-il ? Il posa les épines et prit la pierre sur son dos. Encore plus loin, le rusé aperçut un olivier qui barrait le chemin. Il dit à son frère : ? Fais bien attention à l?olivier. Et le simplet, que fit-il ? Il déposa la pierre, arracha l?olivier et le porta sur son dos. Et voilà que devant le rusé, se trouvait une rivière profonde et infranchissable. Il s?arrêta et dit son frère : ? Que faire ? Nous ne pouvons plus avancer ! Il se retourna et vit l?olivier sur le dos de son frère. Il lui dit : ? Quelle bonne idée as-tu eue, mon frère ! Le simplet déposa l?olivier au bord de l?eau. Tous deux grimpèrent sur le tronc et, emportés par le courant, s?éloignèrent... Bientôt, ils aperçoivent leur village en effervescence car tous les habitants sont à leur recherche. Lorsqu?on les reconnaît, personne n'en croit ses yeux. Alors le rusé dit : ? Père, mère, nous avons menti ! Et la vieille mère lui répond : ? Je sais mon fils, mais que m?importent les fèves et les petits pois, puisque vous nous êtes rendus...