Résumé de la 1re partie n Le rusé et le simplet qui n'ont semé ni fèves ni petits pois, sont embarrassés quand leur père leur demande d'aller les récolter.... Arrivés de bonne heure au champ le simplet dit à son frère : — Qu'allons-nous faire, nous n'avons rien à récolter ? Le rusé lui répond : — Regarde cette plume que j'ai dans ma main. Je vais la lancer en l'air. Là où elle tombera, nous ferons notre récolte. Il a lancé la plume qui s'est envolée dans les airs, ils l'ont suivie avec leur âne. Ils ont traversé un ruisseau et voilà que la plume se pose dans un champ extraordinaire ! Il y a là toutes sortes de fleurs et de plantes gigantesques... et dans un coin du champ, des fèves et des petits pois gros comme ça. Ils attachent leur âne à un arbre et se mettent à remplir les paniers, Seulement, ce qu'ils ne savent pas c'est que ce champ appartient à Tseriel : l'ogresse. Et elle se tient là cachée derrière un arbre en se disant : — Patience mes petits, patience… En attendant, elle a mangé l'âne et lorsque les deux paniers étaient remplis à ras bord, elle a surgi devant les deux garçons : — Alors mes fils, que faites-vous dans mon champ ? Ils ont tout de suite reconnu Tseriel et ils ont baissé la tête et se sont mis à trembler. Tseriel a ajouté : — Il se fait tard, vous ne pouvez pas rentrer chez vous à cette heure. Vous mangerez et dormirez chez moi ce soir ! Et Tseriel les emmène dans sa maison. Là, elle a demandé au simplet : — Qu'est-ce que tu manges, du couscous de blé ou du couscous de cendre ? Le simplet n'a pas réfléchi et a dit : — Du couscous de blé ! Eh bien, tu auras du couscous de cendre ! et puis elle a demandé au rusé. — Et toi mon fils, qu'est-ce que tu veux manger ? Le rusé a répondu : — Du couscous de cendre vieille mère ! Après ce repas, ils se sont couchés. Le simplet s'est aussitôt endormi. Le rusé lui ne dormait pas. Il savait bien que personne n'était jamais ressorti vivant de chez l'ogresse et il se demandait que faire. Il a eu une idée. Il est allé trouver Tseriel et lui a dit : — Vieille mère, parfois la nuit je me réveille et je fais du bruit. Je ne voudrais pas te déranger, toi qui nous as si bien accueillis. Aussi dis-moi comment peut-on savoir quand tu dors profondément. (A suivre...)