La police australienne enquête afin de savoir si deux prostituées de Fortitude Valley, assassinées par un tueur en série surnommé «Le Schizo» ont vécu dans la même maison de Brisbane à des époques différentes. Ce «tuyau», donné par une autre prostituée, est parvenu aux policiers à peine quelques heures avant que le commissaire de police du Queensland demande publiquement aux prostituées de la ville d'offrir aux enquêteurs toutes les informations qu'elles pourraient. Les policiers veulent particulièrement connaître les clients habituels étant intéressés par le «bondage», où l'un des partenaires est attaché. Ils pensent que les n?uds particuliers qui ont été utilisés pour lier les pieds et les mains de Julie McColl, l'une des prostituées assassinées, suggèrent que le tueur est un spécialiste des techniques de bondage. Le corps nu et mutilé de Julie McColl, 42 ans, a été découvert dans un parking, au nord de Brisbane, le 26 février 2002. Elle a été poignardée 18 fois dans le dos et à la gorge. Son assassinat ressemble beaucoup à celui de son amie Jasmin Clathern, 41 ans, qui a été poignardée à mort en août 2002. La police cherche à savoir si ces deux meurtres peuvent être liés aux meurtres d'autres prostituées de la province du Queensland, et notamment celui d'Elizabeth Henry, 30 ans, qui a été brûlée en 1998. Une amie de Julie McColl a expliqué aux journalistes que McColl était récemment redevenue une prostituée après être parvenue à s'éloigner de l'héroïne durant une longue période. Elle avait décidé d'arrêter de se piquer après avoir été enlevée dans le coffre d'une voiture puis conduite dans un hôtel et violée. Selon son amie, elle n'avait recommencé à se prostituer que depuis un mois, «trois fois par semaine». Le criminologue Paul Wilson, de l?université de Bond, a expliqué que l'assassin de Julie McColl avait probablement planifié son meurtre et va sûrement recommencer : «Quiconque a assassiné cette femme va tuer à nouveau. Lorsque vous avez cette combinaison de colère extrême, comme on le voit dans le nombre de coups de couteau et la manière particulière dont la victime était attachée, alors il est clair que le degré de haine est très élevé.»