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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (60e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 06 - 2011

Résumé de la 59e partie n Depuis l'enfance, Jean-Baptiste Charcot, fils de l'illustre neurologue français, veut être marin, alors que son père veut en faire un médecin…
Né en 1867 à Neuilly-sur-seine, Jean-Baptiste Charcot a la chance d'avoir comme père le professeur Jean-Martin Charcot, fondateur, avec Guillaume Duchenne, de la neurologie moderne. Il a ainsi la possibilité de faire les études de choix, et grâce à la notoriété de son père et à ses connaissances, il peut, plus tard, postuler aux plus hautes fonctions. Mais son père a déjà choisi pour lui, il sera médecin !
Il fera ses études de médecine puis il rejoindra son père et il se spécialisera dans un domaine où il fera des recherches. Le jeune homme, lui, depuis l'enfance, n'a qu'un métier en tête : la marine, ou plutôt la mer ! Celle-ci le passionne depuis son jeune âge et il n'a cessé de remplir de dessins de bateaux ses cahiers d'écolier, d'imaginer des histoires ayant pour théâtre le grand large… bien entendu, il a lu tous les ouvrages qu'il a pu trouver sur la mer, il connaît la biographie des grands marins et il suit avec intérêt, toutes les actualités ayant trait à la mer… on s'étonne de cette vocation car il n'y a, dans la famille, aucun galonné, ni commandant ni capitaine qui aurait pu servir de modèle au jeune garçon. Au contraire, il n'y a que des savants, des professeurs et des médecins. Et c'est presque une hérésie dans cette famille de s'écarter de sa voie. Et si c'est justement l'hérésie que cherche le jeune homme ? Certes, sa famille lui donne toute l'affection dont il a besoin, il mène une vie très aisée, mais il étouffe dans ce monde où tout est planifié à l'avance. La mer représente justement ce qui manque à son monde : la spontanéité et la liberté d'action, l'imagination et le rêve… Etre marin, c'est sortir du carcan de la bourgeoisie, s'ouvrir sur le monde de l'aventure…
Mais voilà qu'il arrive à un tournant de sa vie.
Il passe avec succès les épreuves du baccalauréat et alors se pose le choix si crucial de la carrière.
— Je veux entrer, dit-il, à l'Ecole navale !
L'Ecole navale est déjà à l'époque une école prestigieuse où il faut, pour entrer, non seulement être doué mais aussi avoir de solides connaissances. L'Ecole navale produit, en effet, les cadres supérieurs de la marine, dont la France et ses colonies ont tant besoin…
De brillantes carrières en somme ! Mais Charcot père n'envisage pas ce type de carrière pour son fils.
— Tu feras médecine, lui dit-il.
— Mais père, proteste le jeune homme !
— Non, non, mon fils, il faut voir ton intérêt… et celui de l'humanité ! Je veux pour toi, non pas une vie aventureuse, mais une vie au service de la science et de la recherche. Songe à toutes les vies que tu sauveras ! n'est-ce pas un avenir plus passionnant ?
— oui, père, dit le jeune homme, en baissant les yeux. Jean-Baptiste Charcot, en garçon obéissant, fera donc comme son père. Il suivra les cours de médecine à la faculté où enseigne son père puis, au terme de ses études, il rejoindra l'hôpital où travaille également son père. Une carrière toute faite et un rêve brisé. Brisé le rêve de la mer ? brisés les projets de conquête des océans ? Pour le moment, oui, mais pour Jean-Baptiste Charcot, les jeux ne sont pas définitivement faits. (A suivre...)


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