Résumé de la 10e partie n Mounir ne doute plus désormais de Wissam. Elle le considère bien comme son ami et, lui, il est plus que jamais épris d'elle. Il a touché sa bourse et, au lieu d'acheter le blouson qu'il voulait, il garde l'argent, dans l'intention de faire un cadeau à Wissam. Il réfléchit à ce qu'il va lui donner et trouve que le plus beau cadeau et surtout le plus durable est un bijou ! Il pense aussitôt à une bague à cause de ce qu'elle représente. L'union, l'amour, le mariage... Ils la choisiront ensemble puis ils y feront graver leurs initiales. Dès qu'il la revoie, il lui dit : — Je veux t'offrir quelque chose ! Elle sourit : — Une fleur ? — Non, dit-il. — Un gâteau ? Il rit. Je sais que tu aimes les gâteaux mais je veux t'offrir quelque chose que tu garderas pour toujours et qui te rappellera que je t'aime ! — A quoi penses-tu ? — Tu n'as pas deviné ? — Non, dit-elle. — J'ai pensé à une bague ! Elle le regarde rêveuse. — comme une bague de fiançailles ? Il sourit. — Ce sera pour toi comme une promesse que tu me feras ! Cela signifiera que tant que tu l'auras à ton doigt, tu seras à moi et je serai à toi ! Il la prend par la main. — Tu veux bien, dis ? — Oui, dit-elle. — Alors, allons acheter tout de suite la bague ! Ils se rendent dans plusieurs bijouteries avant de fixer leur choix sur une bague ayant la forme d'un cœur. Ils la laissent au bijoutier à qui ils demandent de graver leurs initiales. En sortant de la bijouterie, ils se rendent dans un salon de thé. Mounir est très heureux : il lui semble que le cadeau qu'il vient de faire renforce sa relation avec Wissam. Une Wissam qui est également au comble du bonheur. — Il faut que moi aussi je te fasse un cadeau, dit-elle. Et elle ajoute : — Un cadeau que toi aussi tu porteras toujours sur toi, de sorte que tu ne m'oublies jamais ! Elle enlève le collier qu'elle porte autour du cou et le lui donne. C'est un joli collier, avec une clé comme pendentif. — C'est de l'argent pur ! Mounir, très ému, le prend et le passe à son cou. — Je ne l'enlèverai jamais plus, dit-il, jusqu'à la mort ! — S'il te plaît, ne parle pas de mort ! A suivre K. Yerbi