Politique L?Entreprise régionale des industries alimentaires (Eriad) a mis en pratique un train de mesures axées particulièrement sur la valorisation du potentiel de production et de commercialisation. Pour ce faire, les responsables de l'entreprise ont procédé au renforcement du personnel d'encadrement des différentes filiales relevant de l'Eriad. Selon M. Kouraba, directeur général de l'entreprise, cette disposition préliminaire, «qui était fondée sur une utilisation rationnelle et judicieuse des capacités humaines, s'est articulée autour de la dotation des filiales en cadres universitaires spécialisés dans la gestion, l'exploitation et la commercialisation». Additionnellement à l'affectation de cadres compétents, les responsables de l'Eriad ont initié divers projets d'équipement qui ont permis d'accroître les niveaux de production des minoteries-semouleries de Saïda, Béchar et autres. M. Kouraba a fait remarquer, dans ce contexte, que les opérations d'équipement, qui se sont traduites par une amélioration qualitative et quantitative de la production, ont permis à l'entreprise de couvrir quelque 45% des besoins du marché. Pour faire face aux impératifs dictés par la concurrence, les dirigeants de l'Eriad ont procédé à la réactivation de l'ensemble des dépôts de vente implantés dans les wilayas du sud-ouest du pays. Les mesures arrêtées dans ce cadre ont eu pour effet de renforcer les modalités d'organisation et de fonctionnement des dépôts de vente et, corrélativement, d'améliorer substantiellement le système de commercialisation des produits (qualité des denrées, disponibilité, coût, accueil de la clientèle). M. Kouraba a indiqué que l'Eriad a réussi, au cours de l'exercice 2003, à réduire de 70% le déficit financier global qui était évalué, en 2002, à quelque 1 milliard de dinars. Il a fait savoir, par ailleurs, que les résultats enregistrés par l'Eriad ont été favorisés par la mise en place d'un système de communication et de vulgarisation qui a contribué à faire connaître la gamme de produits alimentaires au grand public (spots publicitaires, foires commerciales, prospectus?). Le directeur général de l'Eriad a souligné que la commercialisation des farines et semoules, limitée, jusqu'alors, à 2 500 quintaux/jour, est passée à quelque 6 000 q/j. S'agissant des perspectives pour l'année 2004, M. Kouraba a précisé que l'entreprise compte accroître ses capacités de production et de commercialisation, en se basant fondamentalement sur le rapport qualité-prix. Il a indiqué, en outre, que la société ambitionne de lancer, prochainement, une première opération d'exportation d'amidon vers des pays arabes. Outre la rénovation d'équipements au niveau de certaines unités de production, le directeur général de l'entreprise a fait remarquer, en conclusion, que l'Eriad se propose, dans le cadre de la diversification des produits alimentaires, de mettre en ?uvre un projet de réalisation d'une unité de fabrication de pâtes alimentaires à l'ouest du pays.