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Zone industrielle d'Oued Smar
Une gestion douteuse
Publié dans Info Soir le 25 - 07 - 2011

Dilapidation n La question de la gestion du foncier de la zone industrielle et de la microzone d'activités situées dans la paisible commune d'Oued Smar, ne cesse de faire des vagues.
Depuis l'installation des assemblées élues en octobre 2007, les «connaisseurs» de cette cité industrielle remettent sur la table la dilapidation du foncier.
Il s'agit de plusieurs hectares de terrains et de forêts de la zone industrielle et de la microzone d'activités d'Oued Smar qui, après avoir été convoités des années durant par les barons du foncier, sont actuellement menacés. L'un des exemples les plus édifiants est celui de l'assiette de terrain d'une superficie de plus de 3 hectares, destinée initialement à la mise en place de la nouvelle gare ferroviaire d'Alger. Celle-ci a été détournée de sa vocation, pour être accaparée par une tierce personne qui en a fait une aire de stockage et de vente de matériaux de construction. Autre exemple, celui d'une forêt d'une même superficie cédée en 1998 par le P/APC de l'époque à une entreprise privée de travaux publics et d'hydraulique. Pour ce cas, le bénéficiaire et gérant de l'ETPBHL ainsi que son associé, un ex-élu de la municipalité et ex-président de la commission de l'urbanisme de l'APC d'Oued Smar, reconnaissent l'arnaque dont ils ont été l'objet. «Nous avons occupé cette assiette de terrain sur la base d'une décision d'attribution délivrée en 1998 par le P/APC de l'époque», nous disent ces personnes dont l'affaire est pendante au niveau de la justice.
La question qui taraude l'esprit des citoyens de Saliba – un quartier limitrophe à la zone industrielle – est : Qui gère la zone et la microzone d'activités ? Une question qui semble simple. Malheureusement, l'Entreprise en charge de la gestion des zones industrielles de la wilaya d'Alger, l'Egziwa, n'est, en définitive, qu'un simple élément du puzzle. Durant la décennie noire, chacun s'est mis de la partie pour le démembrement d'une zone qui relève d'un bien privé de l'Etat. Le Cneru, la DEC et l'APC, chacun y est allé de ses prérogatives pour «cisailler», comme le dit si bien un représentant de l'association Saliba. En définitive, ce sont une vingtaine d'entreprises privées et de particuliers qui occupent «illégalement», selon un ex-élu, plus de 20 hectares de terrain dont la situation prête à équivoque.
La genèse de ces attributions remonte à l'ère de la gestion des communes par les représentants de l'ex-parti dissous, qui ont sacrifié une partie du foncier de la commune «pour satisfaire leurs besoins politiques et électoralistes», nous disent certains citoyens de la commune.
«L'ex-Délégation exécutive communale (DEC) à ensuite pris le relais, avant de passer le flambeau aux élus municipaux qui ont géré les affaires de la commune durant le mandat qui a débuté en 1997», nous disent également certains ex-élus et les représentants de plusieurs associations qui nous ont montré un volumineux courrier (dont nous détenons une copie) adressé à certaines institutions de la République, dont le wali d'Alger, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ainsi que les services du chef du gouvernement.
Rétention de l'information
C'est devenu presque à la mode. Pour fermer les yeux sur des situations qui prêtent à suspicion et méritent des réponses à même d'éclairer leurs administrés, certains responsables, qui trouvent la presse «trop curieuse», invoquent une multitude de faux-fuyants, allant jusqu'à imposer à certains agents de proférer des mensonges pour nous faire croire que le premier responsable de la commune «est en tournée dans certains quartiers pour inspecter des projets en chantier», puis le lendemain «il est en congé». Or, le P/APC rejoignait son bureau lorsque nous étions en discussion avec des citoyens à proximité du parc de la municipalité. Pendant deux jours consécutifs, nous n'avons pas cessé de «meubler» la grande salle de la commune de Oued Smar dans l'espoir de nous entretenir avec le premier magistrat de la commune. En vain. En revanche, au niveau de l'Egziwa, il nous a été recommandé de prendre attache avec le chargé de presse de la wilaya d'Alger. Une façon comme une autre de faire obstruction au droit à l'information.
Les transactions
Si certaines assiettes de terrain sont au centre d'une enquête diligentée par les services de la wilaya d'Alger, d'autres ont été cédées en location à des tierces personnes «pour des sommes faramineuses», dénonce un autre ex-élu bien au fait de la gestion du foncier de cette commune. «Ce sont de grosses sommes qui vont dans les poches de certains barons du foncier installés depuis longtemps à l'ex-Beaulieu, sous le regard impuissant de l'organisme qui gère les zones industrielles de la capitale», dit-il en argumentant ses dires par de nombreuses lettres adressées à l'ex-P/APC, Hamid Kerrad. «Il est souvent resté de marbre devant les sollicitations des membres de l'assemblée qui voulaient en finir avec ce dossier», accuse notre interlocuteur. «Faut-il vous rappeler, M. le président, que notre assemblée est accusée par les citoyens de la commune de complaisance avec ce qu'ils désignent comme étant des associations de malfaiteurs», lit-on dans une lettre datée du 26 décembre 2004 adressée au premier magistrat de la commune, l'invitant à se positionner par rapport à ce brûlant dossier du foncier de la zone industrielle et de la microzone d'activités d'Oued Smar. Les citoyens de l'ex- Beaulieu semblent aussi concernés par les luttes menées par les «sages» de la commune. Ils émettent un vœu, celui d'une prise en charge de ce dossier par les actuels élus locaux. «Nous allons très bientôt relancer les actuels élus de notre commune, avec comme objectif la récupération du foncier illégalement attribué», menacent les citoyens de Saliba. «Le combat contre ses personnes qui ne sont en réalité qu'une association de malfaiteurs ne s'arrêtera qu'après la récupération de tous les sites dilapidés», menacent encore nos interlocuteurs.


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