Cap-Vert : présidentielle - Le premier tour de l'élection présidentielle au Cap-Vert n'a été entaché «d'aucune irrégularité notable», il a été «libre, transparent», ont estimé, hier, lundi, les observateurs dépêchés dans l'archipel par l'organisation ouest-africaine de la Cédéao et l'Union africaine (UA). La mission des observateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a aussi salué le civisme et l'attitude responsable des électeurs capverdiens. Soudan du Sud : politique - Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a estimé, hier, lundi, lors de la session d'ouverture de l'Assemblée, que la lutte contre la corruption était une priorité pour permettre à ce nouvel Etat de réussir. Le Président Kiir a indiqué qu'il ferait en sorte qu'au cours des 100 premiers jours du nouvel Etat, le gouvernement décide «cinq lois essentielles pour instaurer une transparence totale et la responsabilisation dans la gestion des ressources financières, des ressources naturelles et du pétrole». Irak - Iran - Quelque 200 exilés iraniens ont manifesté, hier, lundi, devant le siège des Nations unies à Genève, pour demander aux Etats-Unis et à l'ONU de garantir la sécurité du camp de réfugiés d'Achraf en Irak. Situé à 80 km au nord de Bagdad, le camp d'Achraf abrite environ 3 500 Moudjahidine du peuple, farouches opposants au régime iranien. Le 8 avril, une attaque de l'armée irakienne dans le camp y a fait 34 morts et des dizaines de blessés. Libye - Tchad - Le Président tchadien Idriss Deby Itno a estimé, hier, au cours de son investiture à N'Djaména, que la «guerre» chez son voisin libyen était «dans une impasse». «Le temps est venu pour que l'Afrique et la communauté internationale s'asseyent autour d'une table pour ramener la paix par le dialogue», a déclaré Deby. Le Tchad a démenti à plusieurs reprises des accusations selon lesquelles des mercenaires ou officiers tchadiens combattraient aux côtés des forces loyales à Kadhafi. Somalie : violence - Les habitants de Mogadiscio ont fui, hier, plusieurs secteurs de la capitale somalienne en raison d'accrochages entre forces gouvernementales et miliciens shebab. Les insurgés islamistes radicaux shebab, qui contrôlaient la moitié de la capitale, ont abandonné samedi dernier la grande majorité de leurs positions. Un nombre indéterminé de shebab est toutefois resté à Mogadiscio et provoque des accrochages à l'arme automatique dans certains quartiers du nord et du sud de la capitale.