Pas moins de 2 096 jeunes ont été recrutés durant le premier semestre de 2011 dans la wilaya de Ouargla à la faveur du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip). Parmi ces jeunes recrutés figurent 1 249 diplômés universitaires et techniciens supérieurs, 563 employés au titre des contrats d'insertion professionnels destinés aux jeunes n'ayant pas achevé leur cycle secondaire et aux promus des Centres de formation professionnelle. A ceux-là, s'ajoutent 284 recrutements de jeunes sans qualification et 77 jeunes diplômés employés à la faveur de contrats de travail renforcés. Ces recrutements comprennent 222 placements dans le secteur économique national, public et privé, 1 513 autres dans l'administration, tandis que les jeunes sans diplômes ou qualifications professionnelles ont obtenu des postes dans le cadre de chantiers d'intérêt général dans les secteurs de l'environnement, des forêts, du BTPH, des équipements publics et du tourisme, a signalé le même responsable. Dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles procédures relevant du Daip, le premier semestre de l'année 2011 a vu la reconduction de contrats, pour une année supplémentaire, au profit de 358 jeunes, a indiqué le directeur local de l'emploi. Concernant les offres d'emploi inscrites à la faveur de l'agence locale de l'emploi, le premier semestre de l'année en cours a vu l'inscription de 7 841 offres ayant donné lieu au recrutement de 3 946 travailleurs. Au sujet du nombre faible de travailleurs installés par rapport aux offres d'emploi présentées à l'agence locale de l'emploi, son directeur a imputé ce constat à «l'obstination de certains demandeurs d'emploi à ne vouloir travailler que dans les sociétés pétrolières, aux résultats non concluants lors d'examens professionnels, sans compter les offres insatisfaites en raison des profils professionnels et de la nature des diplômes exigés». A signaler que près de 4 000 demandes de création d'entités économiques dans les différents secteurs dont le BTP, l'agriculture, l'industrie, le transport, les métiers libres et les services, ont été enregistrés au niveau de l'Ansej, au cours de la même période.