Annonce n «Les frais du Hadj de cette année sont estimés à 225 000 DA, dont 50 000 seront convertis en riyals saoudiens (l'équivalent de 2 500 riyals) au niveau des banques.» C'est ce qu'a indiqué, hier, Bouabdellah Ghlamalah, ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, lors d'une conférence-débat au forum d'El Moudjahid. Le ministre a ajouté qu'il y a une possibilité de convertir 10 000 à 20 000 DA de plus, mais que tout dépendait de la durée du Hadj. Concernant les dernières décisions prises par les autorités saoudiennes quant au prolongement du séjour des pèlerins de 15 jours, c'est-à-dire 45 jours au lieu de 30, M. Ghlamalah a lié ce problème aux capacités des aéroports saoudiens de réception des avions des pays qui viennent récupérer leurs hadjis. Selon lui, pour transporter 36 000 hadjis algériens, il faut 18 vols à raison de 2 000 hadjis par vol. Le ministre a tenu, par ailleurs, à avertir : «Nous ne pouvons pas assurer l'hébergement aux hadjis à Minan», conseillant de ce fait aux pèlerins d'acheter des sacs de couchage pour ne pas prendre le risque de dormir par terre à défaut de tentes dans cette ville qui reçoit un afflux important de hadjis. Pour rappel, le Hadj de l'année précédente s'est déroulé dans de très mauvaises conditions. Il faut espérer que ce soit différent cette année. Sur un autre plan, le ministre a fait savoir que la zakat el-fitr, qui est fixée à 100 DA pour cette année, sera collectée à partir d'aujourd'hui dans les mosquées pour être distribuée par la suite aux familles nécessiteuses, appelant les citoyens à remettre leur zakat au niveau des mosquées. Selon lui, cette zakat sera distribuée un à deux jours avant l'Aïd. Il a souligné que cette année, les nécessiteux recevront deux zakat, la zakat el-fitr et la zakat el-qout qui devait être distribuée au mois de juillet passé et qui est constituée de dons de bienfaiteurs. Par ailleurs, il a expliqué que pour les malades chroniques ne pouvant pas jeûner, que le taux de compensation ou la «fidia» est fixée à 200 DA par jour au profit d'un pauvre. Cependant, il a estimé qu'une personne qui a les moyens peut donner plus de 200 DA pour permettre à ce pauvre de prendre un bon repas, vu la cherté de la vie.