Les hadjis algériens pourront revivre cette année le cauchemar de la saison du Hadj 2010, a fait entendre, hier à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah. Animant une conférence, au centre de presse d'El Moudjahid, portant sur les activités du secteur et divers points liés à l'actualité nationale, le ministre a lancé qu'«à Minan, on ne peut pas garantir pour tous les pèlerins un endroit où passer la nuit». Il a, en outre, fait savoir que sa tutelle a loué des matelas et a, également, «conseillé» les hadjis de se procurer des sacs de couchage. Concernant les conditions d'hébergement du Hadj 2010, jugées honteuses, M. Ghlamallah a corroboré les critiques émises par les hadjis. «Cette année, nous avons loué des matelas de 70/180 cm et 20 cm de hauteur, afin que nos hadjis les utilisent pour ne pas dormir sur des cartons», s'est-il réjoui. A entendre le ministre, le problème auquel étaient confrontés les hadjis se résumait à la literie. Les hadjis, eux, ont dénoncé le fait qu'ils aient passé de longues nuits à la belle étoile. Même si ces conditions ont causé des désagréments pour des milliers de hadjis algériens, «c'était un peu exagéré», estime le ministre. Pourtant, la Commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale (APN) avait ouvert une enquête à ce titre. Grosso modo, «cette année, le Hadj connaîtra des difficultés», a conclu M. Ghlamallah. Il convient de préciser, dans ce sens, que le grand pèlerinage 2011 se déroulera en plein chaleur, soit le 6 ou 7 novembre prochain. Il a, par ailleurs, imputé, en partie, la responsabilité du désagrément causé à nos hadjis aux «indus occupants» des tentes. «Outre les 36 000 hadjis prévus, quelque 14 000 autres Algériens ont engendré le désordre», a-t-il dit à ce propos. Interrogé par le Midi Libre sur la capacité physique, qui est, selon les versets du saint Coran obligatoire afin d'accomplir les rites du cinquième pilier de l'Islam, d'autant que la moyenne d'âge de nos hadjis l'année écoulée était entre 70 et 90 ans, le ministre se contenta de dire que «c'est après une visite médicale que les médecins trancheront». Rappelons que l'année dernière 21 hadjis algériens ont péri dans les lieux saints. Selon des témoignages, ils n'auraient pas résisté aux conditions de séjours et non pas au cours des bousculades à Arafat et à Minan. Cet état de fait n'est ignoré par le ministre sans pour autant qu'il s'engage à y remédier. Le hadj coûtera 225 000 DA Les frais du hadj pour la saison 2011 s'élèvent à 225 000 DA, a fait savoir le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs. «Le prix du Hadj est de 225 000 DA dont 50 000 en devise étrangère», a-t-il dit. Y a-t-il une possibilité que cette bourse soit doublée, en cas de besoin ? Le ministre indique que «cela n'est pas encore décidé», avant de poursuivre que «cela sera annoncé le 15 septembre». Rappelons, dans ce contexte, que M. Ghlamallah avait déclaré, lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales en avril dernier, que le Hadj 2011 coûtera 210 000 DA. Pourquoi cette augmentation alors ? Le ministre ne donne pas de détails. Pour ce qui est de Zakat El Fitr, le ministre a indiqué qu'elle est de 100 DA par personne. Sur un autre plan, M. Ghlamalah a annoncé qu'en septembre prochain, les établissements relevant de sa tutelle recruteront un «grand nombre d'imams, notamment les titulaires de diplômes universitaires». Les hadjis algériens pourront revivre cette année le cauchemar de la saison du Hadj 2010, a fait entendre, hier à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah. Animant une conférence, au centre de presse d'El Moudjahid, portant sur les activités du secteur et divers points liés à l'actualité nationale, le ministre a lancé qu'«à Minan, on ne peut pas garantir pour tous les pèlerins un endroit où passer la nuit». Il a, en outre, fait savoir que sa tutelle a loué des matelas et a, également, «conseillé» les hadjis de se procurer des sacs de couchage. Concernant les conditions d'hébergement du Hadj 2010, jugées honteuses, M. Ghlamallah a corroboré les critiques émises par les hadjis. «Cette année, nous avons loué des matelas de 70/180 cm et 20 cm de hauteur, afin que nos hadjis les utilisent pour ne pas dormir sur des cartons», s'est-il réjoui. A entendre le ministre, le problème auquel étaient confrontés les hadjis se résumait à la literie. Les hadjis, eux, ont dénoncé le fait qu'ils aient passé de longues nuits à la belle étoile. Même si ces conditions ont causé des désagréments pour des milliers de hadjis algériens, «c'était un peu exagéré», estime le ministre. Pourtant, la Commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale (APN) avait ouvert une enquête à ce titre. Grosso modo, «cette année, le Hadj connaîtra des difficultés», a conclu M. Ghlamallah. Il convient de préciser, dans ce sens, que le grand pèlerinage 2011 se déroulera en plein chaleur, soit le 6 ou 7 novembre prochain. Il a, par ailleurs, imputé, en partie, la responsabilité du désagrément causé à nos hadjis aux «indus occupants» des tentes. «Outre les 36 000 hadjis prévus, quelque 14 000 autres Algériens ont engendré le désordre», a-t-il dit à ce propos. Interrogé par le Midi Libre sur la capacité physique, qui est, selon les versets du saint Coran obligatoire afin d'accomplir les rites du cinquième pilier de l'Islam, d'autant que la moyenne d'âge de nos hadjis l'année écoulée était entre 70 et 90 ans, le ministre se contenta de dire que «c'est après une visite médicale que les médecins trancheront». Rappelons que l'année dernière 21 hadjis algériens ont péri dans les lieux saints. Selon des témoignages, ils n'auraient pas résisté aux conditions de séjours et non pas au cours des bousculades à Arafat et à Minan. Cet état de fait n'est ignoré par le ministre sans pour autant qu'il s'engage à y remédier. Le hadj coûtera 225 000 DA Les frais du hadj pour la saison 2011 s'élèvent à 225 000 DA, a fait savoir le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs. «Le prix du Hadj est de 225 000 DA dont 50 000 en devise étrangère», a-t-il dit. Y a-t-il une possibilité que cette bourse soit doublée, en cas de besoin ? Le ministre indique que «cela n'est pas encore décidé», avant de poursuivre que «cela sera annoncé le 15 septembre». Rappelons, dans ce contexte, que M. Ghlamallah avait déclaré, lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales en avril dernier, que le Hadj 2011 coûtera 210 000 DA. Pourquoi cette augmentation alors ? Le ministre ne donne pas de détails. Pour ce qui est de Zakat El Fitr, le ministre a indiqué qu'elle est de 100 DA par personne. Sur un autre plan, M. Ghlamalah a annoncé qu'en septembre prochain, les établissements relevant de sa tutelle recruteront un «grand nombre d'imams, notamment les titulaires de diplômes universitaires».