Résumé de la 5e partie n Fatma et Athmane s'installent à Alger. Ils vont y vivre paisiblement leur retraite, au milieu de voisins qui les adulent… Fatma tend l'oreille. Il lui a semblé qu'on a frappé à la porte. — Ne te dérange pas, dit Athmane, ce sont les nouveaux voisins qui emménagent ! Elle s'étonne. — Ah bon, l'appartement va être occupé ? — Oui, dit Athmane, j'ai même appris qui va l'habiter ! Elle ajuste ses lunettes et le regarde de biais. — Ah oui, tu sais qui va l'habiter ? — Oui, c'est un couple d'enseignants… Il l'a appris tout à l'heure, en faisant une partie de dominos, avec des vieux du quartier, que le propriétaire du logement voisin, qui ne l'a jamais occupé, va le louer et que les nouveaux locataires arrivent le jour même. — Ils ont deux enfants, dit Athmane. — Tu as appris ça aussi ? — Oui ! — Et tu sais d'où ils viennent ? demande avec ironie Fatma. — Du centre-ville ! Ils vivaient chez les parents de l'homme, mais il paraît qu'ils avaient des problèmes… — Je vois que tu sais tout, dit Fatma. Espérons que ces nouveaux voisins ne troubleront pas notre tranquillité. — Au contraire, avec les enfants, ils vont l'égayer ! Fatma tend l'oreille. Cette fois-ci, on frappe à la porte. Elle se lève et va ouvrir. Elle se retrouve en face d'une jeune femme souriante. — Bonjour, je suis votre nouvelle voisine… Fatma sourit, à son tour. — Bonjour, je te souhaite la bienvenue, ainsi qu'à toute ta famille ! — Nous avons besoin de ciseaux pour couper les ficelles de nos paquets… Il m'a semblé en avoir, mais je n'arrive pas à les retrouver ! — C'est tout ? dit Fatma, je vais t'en chercher une paire ! Elle laisse la porte entrouverte et va lui chercher des ciseaux. — Merci, khalti ! — Tu peux m'appeler comme tout le monde, khalti Fatma… — Moi, c'est Mériem. — C'est un joli prénom ! Tu n'as pas besoin d'autre chose ? — Non, dit la jeune femme, je te remercie. — Encore une fois, je te souhaite la bienvenue ! Fatma ferme la porte et retourne auprès de Athmane. — C'était notre voisine, une charmante femme ! L'homme sourit. — Je suis heureux qu'elle te plaise. C'est une bonne chose d'avoir de bons voisins. On saura à qui s'adresser quand on aura besoin de quelque chose ! (A suivre...)