Résumé de la 13e partie n Fatma comble de cadeaux Youcef et sa famille. Le jeune homme la considère désormais comme sa mère et l?appelle yemma, maman. Les semaines et les mois passent. L?état de santé déjà fragile de Fatma se dégrade brusquement. Athmane s?alarme et la pousse à se ménager, mais elle continue à s?occuper de son foyer comme par le passé. ? Demande au moins à Mériem de t?aider, lui dit-il. ? Il ne faut pas lui dire que je suis malade, elle s?inquiéterait ! Un soir, alors qu?elle s?apprête à se mettre au lit, elle tourne sur elle-même comme une toupie et s?effondre devant Athmane. Le vieil homme se précipite. ? Fatma ! Il la soulève, tente de la ranimer, mais n?y parvient pas. Il la repose et va frapper chez les voisins. ? Vite, Fatma a perdu connaissance ! Youcef et Mériem se précipitent. ? Khalti Fatma ! ? Il faut appeler une ambulance, dit Athmane. Fatma ouvre les yeux. ? Ne vous inquiétez pas pour moi? ? Fatma, se met à pleurer Athmane. Elle ferme de nouveau les yeux. ? Il faut l?emmener à l?hôpital? On ne va pas attendre que l?ambulance arrive. Aidé de sa femme, Youcef la descend jusqu?à la voiture. Athmane la tient sur ses genoux comme un enfant et Youcef démarre. A l?hôpital, Fatma reprend de nouveau connaissance. Mais son état est jugé très critique par les médecins. On lui prodigue des soins et on propose de la garder en observation. ? Athmane dit à Youcef, rentre, moi je reste auprès d?elle ! ? Je te reconduis et je reviens, dit Youcef, tu as besoin de te reposer ! ? Non, non, dit Athmane, tu dois retourner auprès de ta femme et de tes enfants. Il va donc rester à son chevet, lui tenant la main. Au petit matin, Fatma reprend connaissance, mais elle est si affaiblie qu?elle parvient à peine à parler. ? Ne dis rien, repose-toi ! ? Je dois te parler, gémit Fatma, avant de mourir ! Athmane refoule ses larmes. ? Ne parle pas de mourir ! ? Athmane, je dois te dire un secret? Un secret que j?ai longtemps caché? Approche-toi ! Il obéit et à voix basse, elle va lui raconter son histoire? Athmane est bouleversé. ? Tu as porté ce fardeau toute seule, durant toutes ces années ? ? Oui, et si j?en parle aujourd?hui, c?est parce que je sens la fin approcher. (à suivre...)