Résumé de la 6e partie n Athmane et Fatma ont de nouveaux voisins, un charmant couple d'enseignants, avec deux enfants en bas âge. Voilà deux semaines que les nouveaux voisins se sont installés. Ils sont d'une si grande discrétion qu'on ne les a vus que deux ou trois fois. En fait, comme ils enseignent au centre-ville, ils partent très tôt le matin, pour pouvoir emmener leurs deux enfants – une petite fille et un bébé – chez la nourrice. — L'homme est très poli, dit Athmane, je l'ai croisé dans les escaliers. — Je ne l'ai pas encore rencontré, dit Fatma, mais sa femme est charmante ! — En tout cas, ils sont charmants tous les deux et leurs enfants ne font pas de bruit ! — C'est tant mieux parce que je ne supporte pas le bruit ! En fait, elle adore les enfants et son seul regret est de ne pas en avoir eu… Ce soir-là, elle s'apprête à se mettre au lit quand on frappe à la porte. C'est la voisine et elle semble paniquée. — Ma fille est très malade, dit-elle, elle a de la fièvre qui ne veut pas baisser. — Mon Dieu, dit Fatma, que pouvons-nous faire, mon mari et moi ? — Nous garder le bébé pendant que nous conduirons la petite à l'hôpital, mon mari et moi. — Bien sûr, dit Fatma, va vite le chercher ! Tandis que la voisine va chercher son bébé, Fatma va retrouver son mari. — Les voisins sont dans la détresse, ils doivent conduire leur fille à l'hôpital. Va chercher quelqu'un qui accepte de les conduire à l'hôpital. Comme Athmane hésite, elle explique. — Ils sont nouveaux dans le quartier, ils ne connaissent personne ! — Tu as raison, dit Athmane. Il sort. Quelques minutes après, la voisine arrive avec son bébé, emmitouflé dans une couverture. — Il dort, dit-elle. — Je l'emmène dans mon lit, dit Fatma. — Je t'ai également apporté son biberon, s'il se réveille… — Je lui préparerai son lait… Va, ne t'inquiète pas, occupe-toi de la petite, tu n'as rien à craindre pour ton fils ! — Mon mari va descendre chercher un taxi… — Athmane s'occupe de cela ! Il trouvera un voisin qui va vous accompagner à l'hôpital ! Ne vous inquiétez pas ! La femme est si émue qu'elle ne trouve rien à dire. Athmane revient. — Une voiture vous attend, emmenez vite l'enfant ! — Merci, merci, dit la femme. Elle court rejoindre son mari. — C'est le bébé ? demande Athmane, en montrant du menton la couverture qu'elle serre contre sa poitrine. — Oui, dit Fatma. — Il dort ? — Oui, je l'emmène dans notre chambre ! (A suivre...)