Résumé de la 10e partie n Fatma rencontre pour la première fois son voisin de palier : elle est persuadée qu'il s'agit du fils qu'elle a abandonné, il y a plus de trente ans ! Elle retourne chez elle, bouleversée. A son air, Athmane croit qu'il est arrivé quelque chose et s'inquiète. — La petite a rechuté ? — Non, non, dit Fatma, elle va bien ! — C'est alors le petit ! — Non, tout le monde va bien ! — Alors pourquoi sembles-tu si remuée ? — Je suis fatiguée… j'ai des vertiges ! — C'est sûrement ta tension, je vais te la prendre ! — Non, non, ne t'inquiète pas, dans un instant tout ira bien… J'ai juste besoin de me reposer un peu, et ça ira mieux. Elle va au salon et se jette dans un fauteuil. Mon Dieu, c'est certainement lui, mais il subsiste encore en elle quelques doutes. Ainsi, elle se souvient que Athmane lui a dit qu'il habitait avec ses parents et qu'il se disputait avec eux, ce qui l'a poussé à louer un appartement. Mais est-ce vrai ? Il lui faudra confirmer ou infirmer cette information. S'il a des parents, cela signifie qu'il n'est pas son fils, mais il se peut aussi qu'il s'agisse de parents adoptifs… Elle doit tirer tout cela au clair ! Sa femme lui a dit qu'elle va rester avec la petite, elle pourra donc aller lui poser quelques questions. Athmane vient prendre de ses nouvelles. — Tu vas mieux ? — Oui, d'ailleurs, je me lève ! Elle quitte, en effet, son fauteuil. — Je vais préparer du couscous… — Ah, bon, je croyais qu'il restait du ragoût d'hier ! Le couscous, je croyais que c'était pour demain… — Je veux en faire pour offrir à la voisine… Elle s'occupe de sa fille, elle n'a pas de temps à consacrer à la cuisine ! — Alors, ça change tout ! Il a un petit sourire. — Je crois que tu as pris en affection nos voisins ! — Oui, ils sont charmants ! Elle prépare donc un couscous et, elle remplit un grand plat et va trouver la voisine. — Khalti Fatma, c'est trop ! — Non, non, j'en ai préparé plus qu'il n'en fallait, comme nous ne sommes que deux… Elle va déposer le plat. — Tu prendras bien un café ! — Ne te dérange pas ! — Non, non ça me fera plaisir. Cela fait également plaisir à Fatma qui va pouvoir discuter avec elle. (A suivre...)