Dispositions n Toutes les doléances des enseignants seront prises en charge et les lacunes du régime indemnitaire seront revues en fin de semaine. Le ministre a annoncé, hier, en marge d'une visite à 3 établissements scolaires du chef-lieu de la wilaya de Tipasa, que toutes les doléances des enseignants seront prises en charge et les lacunes du régime indemnitaire revues en fin de semaine tout autant que les œuvres sociales. Il a assuré que la différence dans le régime indemnitaire sera rattrapée au profit des fonctionnaires de son secteur et s'alignera avec les autres secteurs de l'Etat, s'il s'avère qu'ils sont moins payés vu que ces derniers devraient être tous égaux en droits. «Nous sommes presque arrivés à une solution qui va être décidée cette semaine.» Il a affirmé que son ministère est en contact avec celui des Finances, d'une part et avec la la Fonction publique, d'autre part, pour que les fonctionnaires de son secteur soient au même niveau que les autres. Il a aussi indiqué que «suite à la volonté de son département de trouver des solutions notamment depuis ses réunions avec les 7 syndicats et avec lesquels les portes du dialogues sont ouvertes, des commissions spéciales travaillent aujourd'hui pour trouver des solutions pour satisfaire tout le monde». Il s'est engagé à prendre en charge toutes les préoccupations de son secteur, notamment les plus urgentes dont le régime indemnitaire et les œuvres sociales. Sur ce dernier point, Benbouzid a tenu à rappeler que les œuvres sociales «ne sont pas la propriété du ministère de l'Education qui n'a rien à voir avec sa gestion. Il n'y aura pas de désignation de ministre. Il y aura des élections. Et ce ne sont pas les syndicats qui gèrent l'argent mais plutôt les enseignants», a-t-il répondu à la presse annonçant que son responsable sera choisi sur la base d'élections transparentes, prévues entre le 1er et le 15 octobre prochain. «C'est aux syndicats de trouver une solution commune pour gérer l'argent cotisé par les fonctionnaires du secteur». Par ailleurs lors de son passage au niveau des classes, le ministre a insisté sur l'obligation d'avoir le livre scolaire, mais aussi sur le port de la blouse et du respect de la couleur selon les cycles d'études (primaire, moyen, secondaire). «Si quelqu'un n'a pas de livre ou de blouse, je le lui en donne tout de suite», a-t-il dit en s'adressant aux élèves. En réponse à la question d'un confrère relative à l'unification ou non des articles scolaires, Benbouzid a d'abord rappelé que c'est l'une des causes de la lourdeur des cartables puisque chacun établit sa propre liste de fournitures scolaires. «On doit penser à les normaliser, car c'est la pagaille actuellement. On doit revenir au système de listes d'antan pour acheter les articles scolaires et impliquer les parents.» Le ministre a annoncé enfin le projet de réalisation de quelque 5 200 logements de fonction au niveau du Sud, pour inciter les enseignants à occuper leurs postes et remédier au déficit dans certaines matières. Souad Labri