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Au coin de la cheminée
La princesse et le porcher
Publié dans Info Soir le 14 - 09 - 2011

Il était une fois un prince pauvre. Son royaume était tout petit mais tout de même assez grand pour s'y marier et justement il avait le plus grand désir de se marier.
Il y avait peut-être un peu de hardiesse à demander à la fille de l'empereur voisin : «Veux-tu de moi ?»
Il l'osa cependant, car son nom était honorablement connu, même au loin, et cent princesses auraient accepté en remerciant, mais allez donc comprendre celle-ci ! Ecoutez plutôt :
Sur la tombe du père du prince poussait un rosier, un rosier miraculeux. Il ne donnait qu'une unique fleur tous les cinq ans, mais c'était une rose au parfum si doux qu'à la respirer on oubliait tous ses chagrins et ses soucis. Le prince avait aussi un rossignol qui chantait comme si toutes les plus belles mélodies du monde étaient enfermées dans son petit gosier. Cette rose et ce rossignol, il les destinait à la princesse, tous deux furent donc placés dans deux grands écrins d'argent et envoyés chez elle.
L'empereur les fit apporter devant lui dans le grand salon où la princesse jouait «à la visite» avec ses dames d'honneur (elles n'avaient pas beaucoup d'autres occupations) et lorsqu'elle vit les grandes boîtes contenant les cadeaux, elle applaudit de plaisir.
— Si seulement c'était un petit chat ! dit-elle.
Mais c'est la merveilleuse rose qui parut.
— Comme elle est joliment faite ! s'écrièrent les dames d'honneur.
— Elle est plus que jolie, surenchérit l'empereur, c'est la beauté même.
La princesse la toucha du doigt et fut sur le point de pleurer :
— Oh ! papa, cria-t-elle, quelle horreur ! Elle n'est pas artificielle, c'est une vraie !
— Fi donc ! s'exclamèrent toutes ces dames, c'est une vraie !
— Avant de nous fâcher, regardons ce qu'il y a dans la deuxième boîte, opina l'empereur.
Alors le rossignol apparut et il se mit à chanter si divinement que tout d'abord on ne trouva pas de critique à lui faire.
— Superbe ! How charming ! s'écrièrent toutes les dames de la cour car elles parlaient toutes anglais, l'une plus mal que l'autre du reste.
— Comme cet oiseau me rappelle la boîte à musique de notre défunte impératrice ! dit un vieux gentilhomme. Mais oui, c'est tout à fait la même manière, la même diction musicale !
— Eh oui ! dit l'empereur. Et il se mit à pleurer comme un enfant.
— Mais, au moins, j'espère que ce n'est pas un vrai ? dit la princesse.
— Si, c'est un véritable oiseau ! affirmèrent ceux qui l'avaient apporté.
— Ah ? Alors qu'il s'envole ! commanda la princesse.
Et elle ne voulut, pour rien au monde, recevoir le prince.
Le prince ne se découragea pas. Il se barbouilla le visage de brun et de noir, enfonça sa casquette sur sa tête et alla frapper là-bas.
— Bonjour, empereur ! dit-il. Ne pourrais-je pas trouver du travail au château ?
— Euh ? Il y en a tant qui en demandent ! répondit l'empereur. Mais, écoutez, je cherche un valet pour garder les cochons car nous en avons beaucoup.
A suivre
Conte d'Andersen


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