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Bouteflika : le pourquoi d?une victoire
Publié dans Info Soir le 11 - 04 - 2004

Résultat Le «rouleau compresseur» Abdelaziz Bouteflika a tout rasé sur son passage : 83,49% ! De quoi faire pâlir de honte même les plus téméraires des régimes totalitaires habitués aux scores «bréjnéviens».
Mais là, nous sommes devant une élection présidentielle pluraliste, alimentée, il est vrai, bien avant son déroulement par la suspicion et le doute, mais aussi sans l?arbitrage de l?armée, confinée, cette fois-ci, dans sa neutralité. On pensait à tous les scénarios, à un duel acharné entre Bouteflika et son frère ennemi Benflis, à une victoire de Bouteflika sur le fil du rasoir, à une rude concurrence dans un éventuel second tour?
Mais sans doute jamais à ce fameux et inédit 83,49%. Comment expliquer, dès lors, ce cas de figure qui n?était pas du tout envisageable ? Dans toute la panoplie des raisons, celles «psychologiques» peuvent nous amener à expliquer objectivement «le raz de marée» de Bouteflika.
Si l?on écarte d?emblée la raison de la fraude brandie, m?urs politiques obligent, par des concurrents en perte de vitesse avant et après le verdict, il est clair que cette écrasante victoire de Bouteflika a été possible, car sa stratégie aura été porteuse, lui qui ne s?est jamais privé de dire qu?il a besoin d?un second mandat pour parachever son ?uvre «colossale» de concorde nationale. Doté avant le début de la course d?une lourde artillerie, il avait plusieurs longueurs d?avance sur ses adversaires munis de la seule arme du dénigrement, sans le moindre esprit imaginatif quand il s?agissait de présenter, aux millions de potentiels électeurs, des programmes socio-économiques bien meilleurs que celui d?un président qui postule à un second mandat avec 34 milliards de dollars dans les caisses et qui, en toute logique, pouvait se targuer de plusieurs arguments et atouts. Bouteflika a fait le «Tour d?Algérie» plus que tous les autres, il a fait preuve de «générosité» sans faille au frais du contribuable, il ne s?est jamais privé de soigner son aura.
Il a parlé impeccablement de la femme, de l?économie, de l?Islam, de tamazight et de la mondialisation. Il avait à sa solde les médias lourds, il a été donné favori dans pratiquement tous les sondages d?opinion, il est vrai, loin d?être exhaustifs, il a excellé en marketing politique, évitant la grande erreur d?entrer en conflit avec ses ennemis et il s?était présenté à buste découvert face à Ali Benflis, piégé, lui, par l?image préfabriquée de mastodonte au lendemain du scandale FLN, mais n?ayant surtout pas le dos suffisamment large pour vêtir le costume taille patron, par manque terrible de charisme, ce dont les «83,49%» voulaient justement. Pour leur part, Sadi et Djaballah ont essuyé un échec cuisant sans doute parce qu?ils ont commis l?impair de sceller une alliance contre nature.
Le laïque et l?islamiste ne pouvaient, en fait, que perdre de leur verve, aux yeux de la vox populi, en triturant ensemble la même stratégie. Sinon comment expliquer autrement leur déroute dans leurs «fiefs» respectifs. Quant à Louisa Hanoune et Fewzi Rebaïne, la simple étiquette de néophytes leur a suffi pour ne pas s?offusquer en ne se contentant que de miettes?


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