Honneur Arezki Rabah, dit Abou Djamel, ce grand personnage aussi bien du cinéma, de la télévision que du théâtre, a été accueilli chaleureusement par le public. Un hommage a été rendu, jeudi dernier, au grand artiste Arezki Rabah, dit Abou Djamel, au cours d?une cérémonie organisée, sous le patronage de l?APC d?Alger-Centre, par l?association culturelle du troisième millénaire, l?association artistique du cinéma Lumière et l?Office national des droits d?auteur. La cérémonie a eu lieu à la salle de cinéma l?Algéria. Ont assisté à cette cérémonie un public nombreux, ainsi que les grandes figures du cinéma et même de la télévision tels Krikeche, Nouria, Farida Saboundji et bien d?autres représentants du monde de l?art et de la culture. Arezki Rabah, dit Abou Djamel, ce grand personnage aussi bien du cinéma, de la télévision que du théâtre, a été accueilli chaleureusement par le public, avec zorna et youyous des femmes. Un récital de musique chaâbie animé par Abdelkader Chaou et Aziouz Raïs, lui a été dédié juste avant que Abdelhamid Rabia, vice-président de l?APC d?Alger-Centre, ne lui rende hommage. Ce dernier a lancé un appel à toutes les APC de la capitale pour entreprendre et pérenniser pareille initiative afin d?honorer les artistes algériens, ceux qui ont voué leur vie à l?art et à la culture, car « ceux-ci sont deux éléments essentiels dans l?évolution et le développement de la société ». Arezki Rabah, connu beaucoup plus sous le nom de Abou Djamel, est né le 14 mars 1938 à La Casbah. Il est monté sur les planches dès l?âge de 10 ans, puis a rejoint la troupe de Kelthoum, auprès de Rouiched, Nouria, Fadhila D?ziria, Latifa? En 1950, il obtient des rôles avec Mohamed Touri, et joue dans les sketchs de Rouiched Quelle Toupie. En 1952, Arezki Rabah rejoint la troupe Fernandez, et à partir de 1953 il entre dans la troupe communale qui, à l?époque, était dirigée par Bachtarzi. Il fait ensuite de la radio et de la télévision dès 1956, avant de rejoindre le Front de Libération national. Il a été arrêté plusieurs fois et torturé par l?armée coloniale. Au lendemain de l?indépendance, Arezki Rabah rejoint la troupe de Boubagra, Omar Ouhada, Mustapha El-Anka, avant de regagner en 1964 la troupe du Théâtre national algérien, où il joue dans de nombreuses pièces, notamment celles de Rouiched dans Hassen Terro, El Ghoula (l?Ogresse), El-Machhah (L?Avare) et les Concierges. En 1970, Arezki Rabah participe à l?émission télévisée pour enfant Hadikati Essahira, produite par Zoheïr Abdelatif. Il a en outre tourné dans de nombreux films étrangers notamment avec l?acteur français Jean Gabin (Pépé le Moko), et le réalisateur Vittorio Gassman (Broncaleone en croisades)?