L'Arabie saoudite a averti, hier, samedi, qu'elle ne tolérera pas de troubles au cours du prochain pèlerinage annuel à La Mecque, qui se tient sur fond de tension entre Riyad et Téhéran. «Nous ne tolérerons pas de troubles ou quoi que ce soit qui puisse porter atteinte au déroulement du pèlerinage», a déclaré au cours d'une conférence de presse le prince Khaled al-Fayçal, gouverneur de La Mecque. «La plus importante responsabilité de notre pays est de préserver la sécurité et la tranquillité des pèlerins», a ajouté le prince Khaled, chef du comité chargé de superviser le pèlerinage qui commence en principe le 4 novembre cette année. Les fidèles ont commencé à affluer en Arabie saoudite en prévision du pèlerinage sur les Lieux Saints de l'islam qui rassemble plus de deux millions de personnes. Le temps fort du pèlerinage sera le stationnement sur le mont Arafat près de La Mecque, prévu aux alentours du 5 novembre. Le pèlerinage se tient sur fond de tensions avec l'Iran, la justice américaine ayant annoncé mardi l'inculpation de deux Iraniens accusés d'avoir projeté d'assassiner l'ambassadeur d'Arabie saoudite à Washington dans le cadre d'une opération planifiée par Téhéran. L'Iran, dont quelque 97 000 citoyens doivent effectuer le grand pèlerinage, a démenti toute implication dans cette affaire.