Initiative n Cette formation s'inscrit dans le cadre du projet national de recherche «Ecole chantier de Kenadza». Ce cycle de formation de plusieurs semaines, encadré par des spécialistes locaux en architecture relevant du département d'architecture de l'université de Béchar, a pour but de familiariser les participants à la maîtrise des différentes technologies de restauration à l'identique des espaces ksouriens, à l'encadrement et à la gestion des chantiers de restauration et de réhabilitation de ces espaces et ce, dans le cadre d'un vaste programme de mise en valeur du patrimoine architectural. Ce programme touchera dans une première phase plusieurs lieux et endroits du ksar de Kenadza, classé patrimoine national architectural, ont précisé les encadreurs du projet, précisant que l'objectif vise la formation d'une main-d'œuvre spécialisée dans le domaine de la restauration des sites relevant du patrimoine matériel. Cette formation constitue aussi une nouvelle approche en matière de prise en charge des chantiers de restauration par un personnel spécialisé, dans la perspective de la sauvegarde et de la protection de ces sites, indique une enseignante au département d'architecture et membre du comité de pilotage de ce projet national de recherche. Ce cycle de formation et d'initiation aux méthodes de restauration et de réhabilitation a pour vocation aussi de pallier les insuffisances constatées auparavant, à travers la région de Béchar, en encadrement technique et en main-d'œuvre qualifiée, pour la réalisation de l'ensemble des opérations et phases de travaux de restauration des sites et monuments historiques, a expliqué Mme Wided Biara. Avec le lancement de ce projet national «Ecole, chantier de Kenadza», soutenu par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les spécialistes du département d'architecture de l'université de Béchar espèrent apporter des solutions scientifiques aux efforts nationaux et locaux afin de pérenniser un volet de l'histoire de la région du Sud-Ouest, à travers l'espace ksourien, signale un autre membre du comité de pilotage de ce projet. Outre celui de la localité de Kenadza, la wilaya compte deux autres ksour, à Taghit et Béni-Abbes, classés au patrimoine national architectural, qui, en 2002, ont fait l'objet d'une opération de réhabilitation d'un coût de plus de 200 millions de dinars, fait-on savoir. Les intempéries ayant frappé ces régions en octobre 2008 ont été à l'origine de la destruction de plusieurs parties de ces lieux à haute valeur patrimoniale. R. L. / APS