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Suspense
Les travaux d'Hercule (16e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 11 - 2011

Résumé de la 15e partie - Poirot clôt l'affaire Carnaby, pour en entreprendre une seconde : celle du Dr Charles Oldfield...
Je ne sais pas mais il me semble que, peut-être...
— Que peut-être je pourrais vous aider, acheva le détective. Eh bien, énoncez-moi votre problème.
Oldfield se redressa et Poirot remarqua une fois encore combien il avait la mine défaite.
— Comprenez-moi, dit le médecin, une note de désespoir dans la voix, cela ne servirait à rien d'aller trouver la police... Elle... elle ne pourrait rien faire. Et pourtant... ça empire chaque jour. Je.. je ne sais que faire...
— Qu'est-ce qui empire chaque jour ?
— Les bruits... Oh ! c'est très simple. Il y a juste un peu plus d'un an, ma femme est morte. Elle avait été malade pendant des années. Et on raconte... tout le monde dit que je l'ai tuée... que je l'ai empoisonnée !
— Ah ! Et est-ce vrai ?
Le médecin fit un bond.
— Monsieur Poirot !
— Calmez-vous et reprenez votre siège. Nous admettrons donc que vous n'avez pas empoisonné votre femme. Mais votre cabinet, j'imagine, est situé à la campagne ?
— Oui. Dans le Berkshire. A Market Longhborough. Les gens y sont bavards, je l'avais déjà remarqué mais jamais je n'aurais cru que cela pouvait atteindre de telles proportions.
Il rapprocha sa chaise du bureau.
— Vous n'avez pas idée, Monsieur, par quoi je suis passé. Au début, je n'ai pas fait attention à ce qui se passait. J'ai constaté que les gens semblaient moins aimables, qu'ils avaient une certaine tendance à m'éviter... j'ai mis cela sur le compte de mon deuil récent. Puis ça s'est accentué. Dans la rue, les gens se sont mis à changer de trottoir pour ne pas avoir à m'adresser la parole. Ma clientèle diminue. Où que j'aille, j'ai conscience qu'on baisse le ton, qu'on me surveille du coin de l'œil, qu'on distille du venin derrière mon dos. J'ai même reçu des lettres... des horreurs.
Il s'interrompit un instant.
— ... Et... et je ne sais pas quoi faire, reprit-il avec véhémence. Je n'ai aucune idée. Comment me défendre contre ce réseau de mensonges, de soupçons. Comment réfuter une accusation qu'on ne vous fait jamais en face. Je suis désarmé, pris au piège... détruit lentement et sans merci.
Poirot hocha la tête, songeur.
— Oui, dit-il. Les rumeurs, tout comme l'hydre de Lerne, sont impossibles à détruire. Que l'on coupe une tête et il en repousse deux autres à la place.
— Exactement, approuva le docteur Oldfield. Je ne puis rien faire, absolument rien ! Je suis venu vous trouver en dernier ressort... mais pas une seconde, je n'ai cru que vous pourriez m'aider.
Hercule Poirot garda le silence pendant deux minutes.
— Je n'en suis pas si sûr. Votre problème m'intéresse, docteur. J'aimerais m'essayer à détruire ce monstre multicéphale. Mais, tout d'abord, expliquez-moi un peu ce qui a donné lieu à ces bavardages malveillants. Votre femme, dites-vous, est morte il y a un an. Quelle a été la cause de sa mort ? (A suivre...)


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