Résumé de la 26e partie - La jeune princesse, perdue dans la forêt, erre. Pour se protéger, elle a mis sur son visage un masque de bois mort pour se faire passer pour une lépreuse. Elle parvient à sortir de la forêt. Elle approche d'un village. Des enfants la voient et accourent vers elle. — Qui es-tu ? lui demandent-ils. Elle n'allait pas leur révéler son identité, ni montrer son visage, car les propos des brigands à la recherche de jolies continuent à la hanter. — Je m'appelle Louiha, dit-elle. Les enfants s'étonnent. — Louiha ? Quel drôle de nom ! — Et pourquoi t'appelles-tu Louiha, (la Planche) ? Elle sourit. — C'est parce que je porte ce masque de bois ! Comme les enfants sont curieux, ils lui demandent encore : — Et pourquoi portes-tu ce masque de bois ! Elle hésite à mentir, puis dit : — C'est parce que j'ai la lèpre ! Les enfants reculent : — La lèpre ! — C'est une lépreuse ! Elle les appelle : — N'ayez pas peur, je suis guérie, si je cache mon visage, c'est parce qu'il est laid ! Mais les enfants se baissent et ramassent des cailloux. — Qu'allez-vous faire ? dit-elle. — Va-t-en ! Va-t-en ! — J'ai faim ; donnez-moi quelque chose à manger ! — On ne veut pas de toi ici ! Et ils lui lancent des cailloux. Elle doit se sauver pour ne pas être blessée. Elle s'éloigne et retourne dans la forêt. Ici au moins, on ne l'accueillera pas avec des pierres. Elle se nourrit de baies et de fruits sauvages et boit l'eau des rivières et des fontaines. Elle ne songe toujours pas à enlever ce masque de bois ni à utiliser la bague que le génie lui a donnée. Pourtant, il suffisait qu'elle la tourne pour réaliser ses moindres désirs… Après avoir passé plusieurs jours dans la forêt, elle se résout de nouveau à sortir, pour aller à la rencontre des hommes, peut-être auraient-ils pitié d'elle et qu'ils consentiraient à l'aider… Elle rencontre un berger. Elle lui demande à manger. Celui-ci s'étonne qu'elle porte un masque de bois. — Pourquoi ce masque ? demande-t-il — J'ai le visage ravagé par la lèpre ! Il saisit son bâton. — Va-t-en, va-t-en ! Par pitié, il lui lance un morceau de pain. (A suivre...)