Résumé de la 28e partie - La jeune princesse s'est fait recruter dans une ferme. Elle inspire toujours de l'aversion mais ici, au moins, on lui assure le gîte et le couvert. Les jours passent. La jeune orpheline garde toujours son masque. Elle a aussi la bague que le génie lui a donnée, mais jusqu'à présent, elle ne l'a pas utilisée. D'ailleurs, elle a oublié sa fonction magique. Ce soir là, elle n'a eu à manger qu'un morceau de galette de son. Sa patronne lui a dit : — c'est tout ce que nous avons ! Elle l'a mangée, mais elle n'est pas rassasiée. Elle se plaint. — j'ai beaucoup travaillé et je n'ai eu qu'une galette de son ! Elle se rappelle sa vie au château et les plats raffinés qu'on lui servait. — ah, comme je regrette la maison de mon père ! En ce moment même, alors que la faim la tenaille, elle rêve d'une bonne assiette de couscous et d'un morceau de viande. — il y a si longtemps que je n'en ai pas mangé ! Elle croise les doigts. C'est alors qu'elle sent quelque chose. — Qu'est-ce que cela ? se dit-elle. Elle regarde ses mains et elle découvre une bague. — d'où me vient cette bague ? se dit-elle. Elle se rappelle aussitôt le génie et ses propos : «c'est une bague magique. Il suffit de la tourner et elle exaucera tous tes souhaits. Et quand tu veux faire disparaître quelque chose, il faut la tourner en sens inverse.» La princesse est perplexe. «Est-ce vrai ce que le génie m'a dit ? Que cette bague, prétendue magique, peut exaucer tous mes vœux ?» Elle se dit que le génie s'est peut-être moqué d'elle, mais elle dit aussi qu'il a voulu la récompenser de sa bonne action. Alors, elle tourne la bague. — je veux, dit-elle, une assiette de couscous et bon morceau de viande ! Aussitôt apparaissent le couscous et le morceau de viande. — ça marche ! Elle se jette sur le couscous et la viande et les mange. Voila longtemps qu'elle ne s'est régalée de la sorte. Elle tourne de nouveau la bague. — j'en veux encore ! Une autre assiette et un autre morceau de viande apparaissent. Elle mange jusqu'à satiété. — ô mon Dieu, merci pour cette bague, désormais, je n'aurai plus jamais faim. — je voudrais voir un miroir ! Alors, un miroir surgit. Elle se regarde : — merci, mon Dieu, je suis toujours aussi belle ! Elle entend du bruit. Aussitôt, elle tourne la bague. — que le miroir disparaisse ! On frappe à la porte de la grange. elle remet son masque et va ouvrir. C'est sa patronne. — je t'ai entendue parler — ce n'est rien, je rêvais ! (A suivre...)