DÈmarche†- Le rÈseau Diabir organise chaque dimanche des sÈances díÈducation structurÈes† o? les patients peuvent se prÈsenter. Des examens, des questions et des dÈmonstrations† sont soumis aux malades pÈriodiquement pour voir síils sont aptes ‡ se prendre en charge. Et combler les lacunes síil le faut. InfoSoir : Quelle est la situation gÈnÈrale du diabËte en AlgÈrie†? S. Zekri : A líoccasion de la JournÈe mondiale qui coÔncide avec le 14 novembre, nous comptons rÈunir tous les malades du secteur et Ègalement ceux qui veulent se joindre ‡ eux, et cela parce que cíest une maladie ‡ prÈdisposition familiale pour faire de la prÈvention. Les efforts consentis par líEtat sont Ènormes. Mais nous sommes mal structurÈs. Par exemple nous dÈplorons le fait quíil níy ait pas un programme national. Cíest vrai il y a le comitÈ national mais cíest insuffisant. On ne peut plus rester ‡ faire des actions ponctuelles qui ne nous mËneront nulle part. Il faut standardiser les choses, se structurer, síorganiser et Èvaluer constamment. Et le rÈseau Diabir†? Je suis† coordinatrice díun rÈseau de prise en charge de diabËte, Diabir en líoccurrence. (ComposÈ de Dia qui veut dire diabËte, et Bir en rÈfÈrence ‡ Birtraria). Dans ce rÈseau nous travaillons en coordination avec les mÈdecins spÈcialistes et gÈnÈralistes du secteur.† De faÁon ‡ standardiser et optimaliser la prise en charge des malades. Cela veut dire mettre la qualitÈ des prestations aux normes internationales. Líimportance cette annÈe, lors de la cÈlÈbration de la JournÈe mondiale du diabËte sous le slogan ´MaÓtrisons le diabËteª, est donnÈe ‡ líÈducation thÈrapeutique et la prÈvention. Ces thËmes ont, en effet, ÈtÈ mis en avant pendant 4 ans, depuis 2010 et ce, jusquíen 2013. Que signifie exactement ce slogan†? Tout simplement parce que nous avons compris que donner seulement des mÈdicaments et des petits conseils aux malades nous menait droit ‡ líÈchec. Donc ce que nous voulons cíest Èduquer des patients pour quíils deviennent acteurs de leur maladie. Quíils prennent des dÈcisions† quand ils sont loin du mÈdecin et en mÍme temps discutent la dÈcision que le† mÈdecin prendra pour eux. A cet effet, le mÈdecin, dorÈnavant, doit prendre les dÈcisions avec ses patients et leur expliquer le pourquoi de la dÈcision. Je vous donne un exemple†: Un patient qui prÈsente une hypoglycÈmie chez lui, nía pas beaucoup de temps pour agir. Ce patient devra savoir ce quíil faut faire. Au dÈbut le patient tremble, transpire mais il est toujours conscient, donc il devrait savoir quíil faut prendre trois morceaux de sucre pour rÈtablir les choses. Cíest cela quíon veut leur apprendre. Si on attend quíil soit inconscient pour le conduire ‡ líhÙpital, peut-Ítre que, ‡ cause des embouteillages, il peut mourir durant son transfert. Ainsi donc,† líÈducation thÈrapeutique cíest apprendre aux malades des gestes importants qui peuvent leur sauver la vie. Donc nous faisons passer le malade díun statut de malade passif ‡ un statut díacteur actif dans la prise en charge de sa maladie. Et avec ce nouveau statut nous diminuons les complications. *Professeur en mÈdecine interne ‡ la clinique Arezki-Kehal de líhÙpital de Birtraria díEl Biar