AprËs le Coran qui condamne la tíÓra (líornithomancie) cíest le ProphËte qui la stigmatise. Mais il líoppose au faíl qui est le bon augure. On attribue au ProphËte quelques hadiths sur le sujet†: ´al-faíl vient de Dieu et la tíira vient de Satanª† ´Il níy a pas de tíira†; al-faíl est mieux quíelle. ñ Quíest-ce le faíl†?, lui demande-t-on ñ Cíest, rÈpondit-il, le bon mot que chacun díentre vous entendª (citÈ par Damiri).† Si la tíÓra, líornithomancie, est condamnÈe, cíest parce quíelle avait de forts liens avec líidol‚trie. Cíest le cas Ègalement du zadjr, procÈdÈ qui consistait ‡ lancer une pierre ‡ un oiseau et ‡ observer son envol†:† síil vole ‡ droite, cíest un bon prÈsage, síil vole ‡ gauche, cíest un mauvais prÈsage. Le prophËte a recommandÈ de ´laisser les oiseaux ‡ leur placeª. On a interrogÈ líimam al-ShafiëÓ sur le sens de ce hadith et il a rÈpondu†: ´Les Arabes possÈdaient líart de susciter le vol des oiseaux. Quand líun díentre eux voulait voyager, il sortait de la maison, passait prËs des oiseaux perchÈs et les faisait voler. Síils volaient ‡ droite, il poursuivait son chemin†; síils volaient ‡ gauche, il retournait chez luiª. Le zadjr a fini par se confondre avec la tíÓra, puis par dÈsigner les pronostics ‡ partir du passage des quadrupËdes, puis tous les prÈsages tirÈs de divers rÈfÈrents, animÈs et non animÈs.