Constat†- Convaincus que les cours de soutien ‡ la scolarisation des enfants sont ‡ líorigine de la rÈussite scolaire, de nombreux parents díÈlËves níhÈsitent pas ‡ consacrer un budget supplÈmentaires afin díÈviter ‡ leurs enfants líÈchec scolaire. Plusieurs raisons sont ‡ líorigine de cette frÈnÈsie des parents pour les cours de soutien scolaire, díune part la surcharge des classes, dans la journÈe, ne permettant pas aux professeurs díeffectuer un enseignement individualisÈ, et díautre part ces cours supplÈmentaires, prodiguÈs le soir et les week-ends, permettent une mise ‡ niveau des ÈlËves faibles, estime-t-on. Cet engouement pour les cours de soutien, qui jadis Ètaient rÈservÈs uniquement aux ÈlËves faibles issus de familles aisÈes, est devenu, au fil du temps, un phÈnomËne qui prend de líampleur et touche líensemble des classes sociales dans la wilaya de GhardaÔa. Les cours particuliers de soutien scolaire sont des besoins exprimÈs par líensemble des parents qui les considËrent comme ´la clÈ de la rÈussiteª de leurs enfants, souligne un enseignant. ´Il est de notoriÈtÈ publique que sans ces cours díappui, point de succËs et de rÈussite dans la scolaritȪ, estime cet enseignant, prÈcisant que les Ècoles publiques souffrent de ´surcharge des classes et díindiscipline des ÈlËves, rendant difficile líaccomplissement du mÈtier díenseignant de maniËre convenableª. ´Les cours supplÈmentaires les plus demandÈs sont particuliËrement ceux liÈs aux filiËres scientifiques et techniques, telles que les mathÈmatiques et la physique, ainsi que les langues vivantes, franÁais et anglaisª, indique un autre enseignant ajoutant que les parents exigent, moyennant une somme de plus de 2 000 DA líheure et par matiËre, les meilleurs enseignants. On estime le nombre díÈlËves qui bÈnÈficient actuellement de cours de soutien scolaire pour cette annÈe 2011/2012 dans la wilaya de GhardaÔa ‡ prËs de 20 000 ÈlËves des diffÈrents cycles díenseignement. ´Ce chiffre est alÈatoireª, estime un responsable du secteur de líÈducation qui requiert líanonymat, estimant que leur nombre est plus important. Et díajouter que ´beaucoup díenseignants dispensent des cours ‡ domicile ou dans un lieu non dÈclarÈ ‡ des prix ÈlevÈs frÙlant parfois les 5 000 DA par matiËre et pour quatre heures par semaine.ª ´Toutes les familles dÈsirent offrir ‡ leur progÈniture un enseignement de qualitȪ, fait remarquer un pËre de famille de HaÔ El-Moudjahidine, visiblement dÈsolÈ de ne pouvoir payer de cours ‡ ses enfants. ´Qui ne rÍve pas de beaux diplÙmes pour ses enfants ?ª, s'interroge-t-il en notant que ´cíest devenu un commerce lucratif porteur pour de nombreux professeurs qui tentent, par le biais de ces cours, díarrondir leurs fins de moisª.