RÈsumÈ de la 31e partie - La jeune princesse doit faire attention : ses maÓtres ne doivent pas dÈcouvrir la bague magique qui lui permet de rÈaliser tous ses vúux. La maÓtresse síen va. La princesse regarde les morceaux de galette et les figues sËches quíelle lui a apportÈes. ó Peuh ! dit-elle. Elle pose la galette et les figues dans un coin et attend. Elle jette un coup díúil par la fenÍtre et síassure que ses maÓtres sont couchÈs. Elle tourne autour de son doigt la bague et dit, ‡ voix basse. ó Je veux une table, avec un souper royal†! Une table surgit aussitÙt, avec une multitude de plats, plus succulents les uns que les autres : il y a des potages, des viandes, des lÈgumes, du pain de froment et de p‚tisseries finesÖ† Elle se frotte les mains†: ó Jíai trËs faim ! Elle mange de bon cúur. Comme la veille, elle veut síhabiller comme il se doit pour une princesse. ó Je veux la plus belle robe et des bijoux ! Son vúu est aussitÙt exaucÈ. Elle se regarde dans un miroir et síexclame : comme elle est belle ! Mais ce níest pas tout : elle ne peut pas passer la nuit, sans musiqueÖ Alors, elle fait tourner sa bague et elle fait surgir une troupe de musiciens et, avec eux, elle se divertit jusquíau matin. A líaube, elle fait tout disparaÓtre et reprend sa condition de pauvre orpheline, le visage masquÈ par un bout de bois. Et le soir, elle se recrÈe son univers de rÍve. Les jours passent. La princesse est trËs heureuse. Que lui importent les peines quíelle endure dans la journÈe puisque, le soir, elle devient princesse ? Cette nuit-l‡, le fils du roi du pays, qui rentrait de chasse síest ÈgarÈ. Il parcourt la rÈgion ‡ la recherche díune maison o? passer la nuit. Cíest alors quíil aperÁoit une ferme avec un hangar. Les lumiËres de la ferme sont Èteintes, mais la grange est illuminÈe. Curieux, il síapproche et regarde par la fenÍtre. Cíest alors quíil aperÁoit la jeune fille, qui venait de se transformer en princesse. ó Quelle admirable crÈature†! Il se demande ce quíelle doit faire l‡, dans cette ferme perdue, dans un hangar transformÈ en palais. Mais comme il vient díen tomber Èperdument amoureux, il ne se pose pas trop de questions. Il frappe ‡ la porte. ó Ouvre-moi ! ouvre-moi†! La princesse síapproche de la fenÍtre. Elle aperÁoit le prince. Celui-ci a líoccasion de voir son visage de prËs, ce qui líenchante encore davantage. ó Síil te plaÓt ouvre-moi†! La princesse líaperÁoit et, effrayÈe ‡ líidÈe que son secret ne soit dÈcouvert, elle tourne de nouveau sa bague et tout disparaÓt. Le prince síexclame†: ó Les lumiËres se sont Èteintes†! Mais il frappe de nouveau ‡ la porte. ó Síil te plaÓt, ouvre-moi†! (A suivre...)