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Au grand dam des nostalgiques…
Publié dans Info Soir le 24 - 11 - 2011

Réalité - La dégradation des conditions de vie ne date pas d'aujourd'hui, elle s'affirme avec force depuis déjà les années 80 pour atteindre son paroxysme dans les années 90 et 2000.
Il faut rappeler qu'en 2008 déjà, la capitale a été en dernière position avant de progresser d'une place en 2009, selon la publication britannique. Un peu plus loin, en 2006 Alger était classée cinquantième ville la plus chère au monde.
Le cabinet Mercer Human Resource Consulting qui a réalisé à l'époque cette enquête, a attribué des points aux 144 villes évaluées en fonction du coût de l'immobilier, de la nourriture, de l'habillement, des appareils électroménagers, du transport et des loisirs.
Une réalité qui perdure et qui vient corser un peu plus les conditions de vie à Alger qui ne cessent de s'empêtrer dans le marasme. La dégradation de l'environnement, du climat social avec son lot d'insécurité à commencer par les vols, les agressions, voire les assassinats dont on ose à peine parler, confirme cette place attribuée à notre capitale au grand dam de tous les nostalgiques de la vieille Alger. The Economist prévoit même dans son étude une grande menace de conflits militaires internes et troubles civils, alors qu'en termes de santé, elle évoque une qualité de prestations de soins publics médiocre et une disponibilité de médicament inconfortable.
Mais, les facteurs qui font d'Alger une ville où il ne fait pas bon vivre ne s'arrêtent pas là. La revue parle aussi de difficultés culturelles, de corruption, de censure et de restrictions sociales et religieuses inquiétantes.
Une situation que beaucoup tentent de fuir pour se réfugier dans les banlieues, histoire de renouer avec la sérénité et retrouver leur vie communautaire d'antan. Un choix bien justifié lorsqu'on sait qu'en 1956 Alger a reçu la palme d'or de Lima pour son urbanisme et son organisation rigoureuse. L'histoire retient aussi qu'en 1954 la municipalité d'Alger fut la première à avoir créé le bureau du plan d'Alger, composé d'élites d'urbanistes, afin de parvenir à un urbanisme social et urbain parfait.
Cet aperçu historique souligne, «l'importance d'une gestion rigoureuse de la ville comme Alger la blanche, qui portait bien son nom, à travers une stratégie appropriée élaborée par des experts qualifiés en la matière», estime Abdelhamid Boudaoud, président du Collège national des experts architectes (Cnea).
En effet, améliorer la qualité de vie en ville réclame un travail collectif réunissant les élus, la santé et d'autres secteurs de l'Etat : Intérieur et Collectivités locales, Urbanisme, Habitat, Travaux publics, Hydraulique et bien d'autres encore sans oublier les associations de citoyens… Une coordination qui semble manquer actuellement à notre administration pour redorer le blason d'Alger et lui faire retrouver son lustre d'antan.


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