Après un début de saison en fanfare, le Widad de Tlemcen jouera finalement pour son maintien parmi l?élite. Eliminée en Coupe d?Algérie, la formation des Zianides a subi deux échecs consécutifs en championnat et de surcroît at home face à l?USMB et au CRB. N?étant donc pas concernés par Dame Coupe, les coéquipiers de Loukili se préparent pour la suite de leur parcours en championnat. En présence de l?ensemble de l?effectif, excepté le jeune Chaïb toujours convalescent, les protégés de Mehdaoui effectuent leurs séances d?entraînement sur la pelouse synthétique du stade des Frères-Zerga. L?équipe, qui vient d?enregistrer le retour des Hachemi et Hamza Houari, sera normalement au complet pour la reprise du championnat. Néanmoins, le staff technique déplore l?absence du milieu Sofiane Chaïb qui a contracté une blessure au genou, d?autant qu?il est devenu une pièce maîtresse dans l?échiquier de Mehdaoui. Cette petite trêve a plutôt profité au Widad qui semble avoir retrouvé ses marques en témoignent ses deux larges victoires en amical face au MCO (5-1) et à la 2e Région militaire (5-0), ce qui a redonné une certaine confiance aux joueurs qui étaient abattus moralement, après une série de mauvais résultats. Par ailleurs, le Widad vient d?enregistrer le retour de Benameur à la tête du comité des supporters en compagnie de Ghaffour. Il est donc très attendu que pour la suite du parcours du WAT en championnat, les supporters des Bleu et Blanc marqueront une présence massive, sachant que l?équipe en a vraiment besoin dans ces moments difficiles où elle devra lutter pour sa survie en DI. Le point noir pour les camarades de Kherbouche en cette période est le non-paiement de leur dû par la direction du club. Les joueurs réclament, en effet, leurs primes de signature des salaires de dix mois d?activité ainsi que les primes de matches. La direction des Zianides, pour sa part, attend toujours l?apport financier des autorités locales ainsi que celui des notables du club. Le WAT devra donc trouver des solutions à son marasme, sinon le pire est à craindre.