Inauguration - La section Lakhdaria-Larbaâtache est incluse dans la partie centre du projet de l'autoroute Est-Ouest qui relie Bordj Bou-Arréridj à Chlef et qui a été confiée au groupement chinois Citic-Crcc. Le tronçon autoroutier reliant les localités de Lakhdaria (Bouira) à Larbaâtache (Boumerdès) sur 37 km, qui permet un gain de temps considérable aux automobilistes, a été ouvert à la circulation automobile hier. Dotée d'une enveloppe de 15 milliards de dinars, cette section traverse les monts de Bouzegza à travers deux tunnels. L'un est situé près de la localité de Kherrouba (Boumerdès), alors que le second se trouve près de Lakhdaria (Bouira). Le tronçon assurant la circulation dans le sens Larbaâtache - Lakhdaria sera, lui, ouvert à la circulation avant la fin de l'année, a indiqué à la presse le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, en marge de la cérémonie d'inauguration. «L'achèvement de l'axe Larbaâtache - Lakhdaria interviendra dans trois semaines à un mois, comme le prévoit le contrat conclu entre l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et la société de réalisation», a précisé M. Ghoul. Une fois l'axe (Larbaâtache-Lakhdaria) opérationnel dans les deux sens, la section Constantine-Tlemcen relevant du projet de l'autoroute Est-Ouest sera totalement ouverte à la circulation. L'ouverture de cette partie permettra aux automobilistes de faire le trajet Lakhdaria -Larbaâtache en moins d'une demi-heure, contre près d'une heure et demie auparavant en empruntant la RN 5. La section Lakhdaria-Larbaâtache est incluse dans la partie centre du projet de l'autoroute Est-Ouest qui relie Bordj Bou-Arréridj à Chlef, confiée au groupement chinois Citic-Crcc. Selon des explications fournies par des responsables de l'ANA, ce tronçon est doté de plusieurs ouvrages d'art, dont 15 viaducs, 6 passages supérieurs et inférieurs ainsi qu'un échangeur. Le ministre a également expliqué que la nature géologique complexe de la région comprise entre Boumerdès et Bouira avait nécessité le recours aux nouvelles méthodes et technologies de construction de routes, utilisées pour la première fois en Algérie, soulignant que ce chantier a été mis à profit pour la formation de cadres et de techniciens algériens. Relevant l'importance de cette infrastructure routière, M. Ghoul a affirmé qu'elle aura un grand impact sur l'amélioration des conditions de circulation dans les wilayas du centre du pays, mais surtout sur «l'accélération du développement économique et social des localités et zones traversées».