Résumé de la 3e partie - Les deux enfants, perdus dans la forêt, se mettent en marche. Ils arrivent devant une maison faite de pain et recouverte de sucre... Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Grethel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Grethel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit : — Eh ! chers enfants, qui vous a conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal. Elle les prend tous les deux par la main et les fait entrer dans la maisonnette. Elle leur sert un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépare ensuite deux petits lits. Hansel et Grethel s'y couchent. Ils se croyaient au paradis. Mais l'amitié de la vieille n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière à l'affût des enfants. Elle n'avait construit la maison de pain que pour les attirer. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête. La sorcière avait les yeux rouges et elle ne voyait pas très clair. Mais elle avait un instinct très développé, comme les bêtes, et sentait venir de loin les êtres humains. Quand Hansel et Grethel s'étaient approchés de sa demeure, elle avait ri méchamment et dit d'une voix mielleuse : — Ceux-là, je les tiens ! Il ne faudra pas qu'ils m'échappent ! A l'aube, avant que les enfants ne s'éveillent, elle se lève. Quand elle les voit qui reposaient si gentiment, avec leurs bonnes joues toutes roses, elle murmure : — Quel bon repas je vais faire ! Elle attrape Hansel de sa main rêche, le conduit dans une petite étable et l'y enferme au verrou. Il eut beau crier, cela ne servit à rien. La sorcière s'approcha ensuite de Grethel, la secoua pour la réveiller et s'écria : — Debout, paresseuse ! Va chercher de l'eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l'étable et il faut qu'il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai. (A suivre...)