Résumé de la 235e partie - Après avoir hésité, le tsar Nicolas II accepte que Raspoutine s'occupe de son fils qui souffre d'hémophilie. Il attend dans le cabinet du tsar depuis une heure, quand le souverain entre. Il est suivi par la tsarine Alexandra Féodorovna. Raspoutine se précipite et s'agenouille. Majestés. — Relevez-vous, monsieur Efimovitch, dit le tsar. Il l'aide à se relever. — Nous comptons beaucoup sur vous, dit la tsarine. — Je suis à votre humble service… On prend place. — Madame Militza vous a informé de la maladie de notre fils… — Oui… — On a dû vous dire que notre fils est hémophile… — Je connais cette maladie. Avec la volonté de Dieu j'arrêterai les saignements. A ce moment une des domestiques qui s'occupe du tsarévitch arrive effrayé. Elle se jette au pied de la tsarine. — Majesté, un malheur… C'est autour de la tsarine de s'affoler. — Mon Dieu ! Alexis… — Il saigne du nez… — Un choc ? Non majesté, nous nous occupions de lui quand il s'est mis à saigner… Ni les mouchoirs ni les cotons n'arrêtent l'hémorragie. — Mon Dieu, il est perdu ! Raspoutine intervient brusquement. — Je veux voir le tsarévitch ! Il a changé de ton : lui, si respectueux et si obséquieux, il y a encore quelques instants, s'adresse au tsar. — Emmenez-moi le voir ! Le tsar, ahuri par le ton, hésite, puis dit. — Venez, suivez-moi ! On quitte le cabinet, on emprunte de longs couloirs, avant d'arriver dans la chambre du petit tsar. Raspoutine écarte les nourrices qui tentent d'arrêter le sang qui coule du nez de l'enfant, avec des mouchoirs. — Ecartez-vous ! Les femmes s'écartent. Raspoutine s'approche du royal berceau. — Je vais te soigner, Majesté… Il pose la main sur le front de l'enfant et commence une longue mélopée. Il pince le nez et, par miracle, le sang s'arrête de couler. — C'est fini ! — Vous l'avez sauvé ! s'écrient le tsar et la tsarine. Vous avez arrêté le sang… — Je serai toujours là pour le soigner ! (A suivre...)