Résumé de la 1re partie Après l'avoir utilisé toute la nuit comme balle, les sept petits diables laissèrent Hakim évanoui. A l'aube, une jolie fille vêtue de vert se pencha sur lui et il ouvrit les yeux. ? Hakim, c?est moi, Perdrix verte. ? Que vous êtes belle ! ? Je te l'avais dit, fit la princesse en soignant miraculeusement ses blessures. ? Maintenant, écoute-moi. Demain matin, je serai ici, devant le château, avec mon carrosse et nous partirons ensemble de l'autre côté des mers. Attention, sois en avance, car mes chevaux filent comme le vent et ne s'arrêteront que dix secondes. ? J'y serai, fit Hakim, qui se sentait entièrement guéri. ? Prends ce mouchoir qui m'appartient. Cache-le sur toi et sois prudent. A plus tard. Et la princesse s'en alla. Hakim retourna chez lui, encore une fois les mains vides, mais le c?ur rempli d'espoir. Ses parents et ses frères rirent de lui en le voyant arriver bredouille. ? Ce soir, dit sa mère, tu ne vas pas coucher dehors encore une nuit ! ? Au contraire, fit Hakim, je dois aller visiter mes pièges. Sa mère, à bout d'arguments, décida de verser dans le thé un somnifère pour l'empêcher de partir. Hakim but le thé sans se méfier et, peu après, tomba profondément endormi. Il s'éveilla pourtant à trois heures du matin, la tête lourde, et se mit aussitôt en route. Il arriva au rendez-vous, devant le château, et s'assit sur un gros rocher. La fatigue le gagna peu à peu et il s'endormit de nouveau. A quatre heures précises, un carrosse s'engagea dans l'allée. La perdrix verte était à bord et lui fit signe de monter, mais Hakim dormait et le carrosse continua son chemin, au grand désespoir de la princesse qui prit soin, en passant, de glisser sa bague au doigt de Hakim. Hakim s'éveilla et vit au loin la poussière des roues. ll comprit qu'il venait de rater sa chance. Mais en voyant la bague qu'il avait au doigt, il reprit courage et se dit qu'il fallait aller à la recherche de la perdrix, coûte que coûte. «Je vais marcher, marcher, jusqu'à ce que je la retrouve, même si je dois traverser les mers.» Et Hakim se mit en route. Il marcha trois jours et trois nuits et arriva au bord de la mer. Là, près d'une tour qui semblait abandonnée, il entendit une voix dire : ? N'aie pas peur ! Approche, je sais qui tu cherches. Hakim approcha de la tour et entra. Il découvrit un homme assis dans un fauteuil qui lui dit : ? Je suis le roi des oiseaux et je sais que tu cherches la belle perdrix verte. ? Ah ! fit Hakim étonné, vous l'avez vue passer ? ? Non, dit le roi des oiseaux, mais ceux qui m'ont annoncé ta visite doivent l'avoir vue. Je vais appeler mes oiseaux. Le roi siffla et soudain la tour se remplit d'oiseaux de toutes sortes et de toutes couleurs. (à suivre...)