Proche-Orient - UE : inquiétude -«Les missions de l'UE à Jérusalem et Ramallah s'inquiètent de l'arrestation dans les locaux du Comité international de la Croix-Rouge à Jérusalem-Est du membre du Conseil législatif (Parlement), Mohammad Totah, et de l'ancien ministre chargé des Affaires de Jérusalem, Khaled Abou Arafa», annonce, ce dimanche, un communiqué de l'Union européenne (UE). «Les missions de l'UE sont également inquiètes après la récente arrestation du président du Conseil législatif, Aziz Dweik, et de deux autres membres de ce conseil, Khaled Tafesh et Abduljabbar Foqaha», ajoute le communiqué. Iran - AIEA : nucléaire - Une délégation d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), conduite par son chef, est arrivée tôt ce dimanche matin en Iran pour une mission destinée à régler ce que l'AIEA appelle «des questions en suspens» sur le programme nucléaire iranien. Avant son départ de Vienne pour un séjour de trois jours en Iran, le chef des inspecteurs de l'AIEA, le Belge Herman Nackaerts, avait appelé Téhéran à reprendre le dialogue. «Nous sommes impatients de commencer le dialogue, un dialogue qui aurait dû être entamé depuis déjà très longtemps», a-t-il déclaré hier. Yémen : arrivée - Le Président yéménite, Ali Abdallah Saleh, qui doit quitter le pouvoir en février, est arrivé, hier, à New York pour y recevoir des soins médicaux, a annoncé un porte-parole de l'ambassade du Yémen à Washington. Le président Saleh est arrivé ce soir aux USA pour une courte visite privée d'ordre médical. Il devait être ensuite transporté dans un hôpital de New York pour y être soigné. Le Président Saleh est arrivé aux Etats-Unis en provenance d'Oman après avoir fait une courte escale technique à l'aéroport de Stansted, près de Londres, mettant ainsi fin aux récentes spéculations sur son lieu de séjour et ses plans de voyage. Nigeria : menaces - Le groupe islamiste nigérian, Boko Haram, a menacé, hier, de lancer à Sokoto des attaques semblables à celles menées à Kano (185 morts) si des «membres du groupe ne sont pas libérés» et a rejeté le dialogue avec le Président Goodluck Jonathan. Un homme affirmant s'exprimer au nom du groupe a affirmé que l'appel récent du Président Jonathan à entamer le dialogue n'était «pas sincère» car le jour où le chef de l'Etat s'exprimait, «un nombre important de nos membres ont été arrêtés à Sokoto». «Si ses membres ne sont pas libérés, Boko Haram lancera à Sokoto des attaques comme celles menées à Kano», a déclaré un porte-parole présumé du groupe.