Partenariat n Les deux parties veulent mettre en place des projets structurels, notamment sur les trois dossiers de Renault (voitures particulières), Lafarge (cimenterie) et Total (construction d'un vapocraqueur d'éthane). L'envoyé spécial du Président français et ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin a exprimé, hier, mercredi, la «forte demande» des entreprises françaises de coopérer avec leurs homologues algériens. «Nous avons constaté une très forte demande de la part des entreprises françaises de coopérer avec leurs homologues algériennes, et nous sommes en train d'étudier les meilleurs moyens pour développer cette coopération dans l'intérêt de l'emploi», a indiqué l'envoyé spécial du Président français à son arrivée à Alger. Selon lui, l'engouement enregistré lors du forum des PME algéro-françaises, organisé en mai 2011 à Alger, et les nombreux accords qu'il avait dégagés, renseignent sur la volonté des entreprises des deux pays de développer leur coopération et de créer de nouveaux partenariats. «Nous avons enregistré, dans le cadre du mécanisme de coopération, des succès très significatifs et donc nous voulons poursuivre ce travail de manière opérationnelle et pragmatique», s'est-il félicité. Une position qui rejoint quelque part celle de Benmeradi qui avait déclaré sur ce mécanisme justement que celui-ci «visait à orienter les relations économiques vers l'investissement productif en Algérie. C'est un mécanisme qui vise à booster la coopération économique entre les deux pays et à développer le niveau de leurs relations commerciales qui ne doivent plus se baser uniquement sur les importations et les exportations, mais aussi sur l'investissement productif commun en Algérie». Le ministre a relevé, par ailleurs, que ce mécanisme avait contribué à encourager le volume des échanges commerciaux entre les deux pays qui a dépassé 13 milliards de dollars en 2011. «Je n'aime pas qu'on limite le mécanisme de coopération algéro-français à neuf ou dix dossiers seulement, car il vise à développer dans leur globalité les relations commerciales et économiques entre les deux pays à moyen et long termes», a-t-il confié. A une question sur les dossiers de coopération en instance, Raffarin s'est limité à dire qu'«au départ, le mécanisme avait au total identifié 12 projets dont 9 ont été concrétisés». «Les trois dossiers en instance portent sur la réalisation d'une usine de fabrication de véhicules en Algérie en partenariat avec le constructeur français Renault, le montage d'une unité de vapocraquage dans le cadre d'un partenariat Sonatrach-Total, et enfin le dossier Lafarge», rappelle-t-il. La dernière visite en Algérie de Raffarin remonte à mai 2011. Elle avait constitué une occasion pour annoncer l'aboutissement de nombreux projets de coopération algéro-français comme celui de Saint-Gobain (fabrication de verre), Sanofi-Aventis (industrie pharmaceutique) et Axa (assurances). Synthèse A. B.