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Les carences de l'enseignement
Publié dans Info Soir le 15 - 02 - 2012

Impératif - Quelle que soit la discipline enseignée, le maître d'école doit disposer d'un savoir-faire et d'un pouvoir à même de lui permettre d'être responsable du groupe d'élèves qui lui est confié.
Loin de cet idéal, l'enseignant de langue française est aujourd'hui «incapable de guider, intéresser ou s'imposer. Il est, par conséquent, difficile pour lui de se faire accepter ou même d'être reconnu dans ses compétences d'enseignant», atteste Mme Ouiza Naït Achour enseignante de langue française depuis 1969. «Il ne peut utiliser ni son expérience, ni son savoir-faire, ni même sa conscience.
Il doit plaire à l'élève et au chef», confie-t-elle. Elle regrette dans ce contexte les restrictions qu'a connues la plage horaire réservée à la langue française. «Les réductions qu'a connues l'emploi du temps de cette discipline, ont largement contribué à compliquer l'apprentissage de cette langue. Alors qu'il était de 600 h par an il y a à peine quelques années, il est de 420 h par an aujourd'hui, et ce, pour un enseignant qui ne s'absente jamais. Ce qui relève presque de l'utopie en Algérie», dit-elle en remettant en cause le nouveau programme.
Celui-ci aurait, contrairement à l'ancien système, banni complètement «la méthode syllabique et les quatre formes d'écriture, (minuscule, majuscule, l'écriture scripte et cursive). La nouvelle méthode n'insiste pas non plus sur les points de langue qui sont : la grammaire, la conjugaison, l'orthographe et le vocabulaire.
Et pour couronner le tout, on a même supprimé les cahiers de classe, histoire de ne pas contrôler les élèves régulièrement», déplore notre interlocutrice qui, à maintes reprises, a eu des différends sur ce point précis avec les inspecteurs du ministère de l'Education.
Notre enseignante qui a failli perdre la vie pendant la décennie noire, persiste et signe : «La nouvelle méthode n'apporte rien à l'élève. Ce dernier arrive à l'université avec une faible base en langue française. Pourtant, c'est avec cette langue qu'il est appelé à suivre les cours des matières scientifiques et technologiques.»
L'enseignant a le devoir de faire progresser ses élèves dans sa discipline selon un programme préétabli. Pour en arriver là, encore faut-il que l'enseignant ait une maîtrise parfaite de cette langue. «Le niveau est faible.
Ce qui manque aux enseignants c'est la maîtrise d'application. Dans le passé, le maître d'application avait pour mission de présenter des leçons modèles pour que les enseignants apprennent à mieux enseigner. A présent, ces leçons ont disparu laissant libre cours à l'enseignant de préparer avec ses propres élèves la leçon qu'il présentera à la réunion pédagogique», déplore-t-elle avant de revenir sur le rôle des parents. «On critique souvent les enseignants, mais jamais ceux qui préparent les programmes.
La plupart des parents ont trouvé la parade avec les cours particuliers et les écoles privées.
Pour les autres c'est l'école publique avec ses avantages et ses inconvénients. Ne pas oser aborder cette question et affronter les conséquences de ce nouveau programme n'est pourtant pas une solution. Car c'est aux parents qu'il revient de préparer l'avenir de leurs enfants, être bilingues ou arabisants.
Puis il faut donner le même enseignement à tous les Algériens. Pourquoi les enfants de la haute classe font tout en langues étrangères ?», s'indigne Mme Naït Achour qui rend un vibrant hommage au doyen des enseignants algériens de langue française Mustapha Haloune. «Ce dernier a formé des générations entières auxquelles il a transmis l'amour de cette langue», témoigne son élève.


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