Créée en 1987 en remplacement de la Société des courses d?Alger, la Société des courses hippiques et du pari mutuel (Schpm) a connu bien des difficultés qui ont failli la mener à sa disparition. Cependant, avec la nomination de Mohamed Rafik Bessadi à sa tête en 2001, «elle a réussi à sortir de la zone rouge», affirme Mustapha Belkeddar, directeur de la communication à la Schpm. A présent, la société, qui dispose de huit hippodromes basés dans des régions à fort élevage de chevaux, se porte bien, ajoute-t-il, même si elle est toujours confrontée au problème de manque de chevaux. A ce propos, Fayçal Chrik, directeur de l?organisation des courses, dira : «Nous disposons de 829 chevaux, alors qu?il nous en faudrait au moins 3 000.» Pour faire face à cette situation, la Schpm a recouru à l?importation et à l?introduction d?une nouvelle race de chevaux dans les courses (l?Arabe barbe, un cheval né et élevé en Algérie). Sur un autre plan, pour garantir la régularité des courses, la Schpm a signé une convention avec le groupe Saïdal pour procéder à des contrôles antidopage sur les chevaux compétiteurs. S?agissant des paris, le PMU a introduit dans le ticket le quatrième volet, destiné au contrôle central. Par ailleurs, la Schpm s?est dotée, en janvier 2002, d?une revue mensuelle spécialisée, Le Monde hippique, qui est venue s?ajouter au bihebdomadaire La Course, édité depuis 1988. Pour les années à venir, la Schpm, qui dépend du ministère de l?Agriculture, compte promouvoir davantage l?élevage des chevaux, qui est à même de créer des dizaines de milliers de postes d?emploi, affirme-t-on. Sur ce registre, il est opportun de signaler que «pas moins de 10 000 postes au bas mot», entre emplois directs et indirects, ont été générés jusque-là par l?activité hippique.