Irak : attaques - Vingt-six policiers ont été tués ce matin avant l'aube dans une série d'attaques coordonnées menées par des hommes armés portant des uniformes militaires à Haditha, à 210 km au nord-ouest de Bagdad, ont indiqué des sources policières. Les attaques ont été perpétrées par une cinquantaine d'assaillants à partir de 02H00 locales (hier 23H00 GMT). Le nouveau bilan est de 26 policiers tués et trois blessés, a indiqué un porte-parole de la police de Haditha. Parmi eux figurent un colonel et un capitaine. Un premier bilan faisait état de 21 policiers tués. Yémen : affrontements - Au moins 78 soldats yéménites ont été tués dans des affrontements avec des hommes d'Al-Qaïda qui tentaient de prendre le contrôle de leurs positions dans la province instable d'Abyane (sud), selon un nouveau bilan établi ce matin. Vingt-cinq membres du réseau extrémiste ont également été tués lors de ces combats qui ont eu lieu hier dans la zone de Koud, a indiqué sous couvert de l'anonymat un responsable militaire. Hier, des sources officielle et hospitalière avaient fait état de 30 militaires et 12 insurgés tués, en indiquant que le bilan devrait s'alourdir. Somalie : assassinat - Un journaliste d'une radio locale du centre de la Somalie a été tué par balles par des hommes non identifiés, ont annoncé ce matin des collègues et des témoins, le troisième journaliste abattu dans ce pays depuis le début de l'année. Ali Ahmed Abdi, journaliste de la station privée Radio Galkayo a été abattu de plusieurs balles par trois hommes, hier soir à Galkayo, «Il rentrait chez lui, quand ils l'ont arrêté avant de lui tirer à plusieurs reprises dans la tête», a déclaré Nuh Muse Birjeb, un de ses collègues, précisant ne pas connaître les motifs de cet assassinat. Lybie : espionnage - Le chef d'une milice libyenne qui détient deux journalistes britanniques travaillant pour une chaîne de télévision anglophone iranienne, Press TV, a déclaré hier que les deux hommes, soupçonnés d'entrée illégale dans le pays et d'espionnage, faisaient l'objet d'une enquête après que des preuves compromettantes ont été trouvées en leur possession. Le reporter Nicholas Davies et le cameraman Gareth Montgomery-Johnson avaient été arrêtés le 21 février par des membres de la brigade de Misrata, alors qu'ils prenaient des photos de la capitale, selon Amnesty International qui a appelé à leur libération et à leur remise aux autorités libyennes.