Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès du Cambodge    Sahara occidental: le parti populaire espagnol réaffirme son soutien au respect du droit international    Foot / CAN-2024 féminine (décalée à 2025): l'Algérie, la belle surprise des quarts de finale    Université d'Alger 3 : 14 nouvelles spécialités à double compétence ou à double diplôme    Formation et enseignement professionnels : l'approche par compétences adoptée pleinement à la prochaine rentrée    Décès du comédien Madani Namoun    L'ONDA et l'OMPI examinent les moyens de renforcer la coopération dans le domaine de la propriété intellectuelle en Algérie    Zerrouki reçoit l'ambassadeur d'Italie auprès de l'Algérie    Aïn Temouchent: inauguration du nouveau siège du Service de wilaya de la sécurité publique    AADL 3: réponse aux demandes des souscripteurs avant fin juillet    Bentaleb préside la cérémonie de sortie de la 10e promotion de l'ESSS    Les membres de la communauté nationale peuvent obtenir leur certificat de nationalité signé électroniquement sans avoir à se déplacer au pays    Lutte contre le terrorisme en Afrique de l'Ouest et au Sahel: réunion sur le renforcement de la coopération régionale    Sonatrach: exercice de simulation d'un incident sur un gazoduc à Sidi Aissa, wilaya de M'Sila    Natation/Mondial: Melih, Syoud et Sahnoune présents à Singapour    Championnat d'Algérie d'haltérophilie : la Protection civile d'Alger junior sacrée championne par équipes    Sétif: ouverture des 1ères journées nationales du One man show    Ghaza: appel à un cessez-le feu immédiat ouvrant la voie à une solution politique    Le programme météorologique européen «Copernicus» sépare sur sa cartographie le Sahara occidental du Maroc    Sur la voie de la fidélité    Vers un nouveau contrat social au Maghreb ?    Début de l'activité annuelle des « bains de sable » à Foggaret-Ezzoua    Une enquête sans fin : trafic de corail    L'ambassadeur de Tanzanie exprime la volonté de son pays de concrétiser cette coopération    Les Algériennes en quarts de finale, plus qu'une qualification    Chelsea douche le PSG en finale et s'offre le trophée    Un chef d'oeuvre architectural unique    L'Algérie accueille les Jeux scolaires africains du 26 juillet au 5 août 2025    M. Attaf reçoit son homologue belge    Merad supervise l'inspection et la mise en service de plusieurs projets de développement à Tlemcen    La date des préinscriptions des nouveaux bacheliers annoncée    Trump entre le messianisme, le business, le pillage de la Palestine et le massacre des Palestiniens    Une plateforme numérique dédiée aux sites historiques    Ali D (FOREALID) et Moundjed Wali unissent leurs talents pour porter la musique algérienne vers la scène internationale    Sortie de promotions de l'Académie militaire de Cherchell    Confiance totale en nos capacités et en nos ressources    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Prophètes Dans les religions monothéistes
Noé -Nuh- (2e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 09 - 2006

Les sources musulmanes relatives à Noé sont en rapport étroit, sur bien des faits, avec les sources juives, en particulier la Genèse et la Haggada. Néanmoins, elles sont plus riches et permettent de combler certaines lacunes de la Bible.
La vérité finit alors par se manifester. Le four bouillonna et des pluies torrentielles inondèrent la terre habitée. Tout fut noyé durant ce déluge. L'arche de Noé navigua six mois à l'aventure. Lorsque la pluie cessa de tomber, Noé envoya dehors un corbeau qui se montra négligent, puis une colombe qui revint avec, en signe de bonne nouvelle et de paix, un rameau d'olivier en son bec et dans ses pattes de la mousse.
L'Arche, nous rapporte la Bible, s'arrêta au mont Judy, nom d'un des sommets du massif volcanique arménien connu sous le nom de Ararat, plus connu de nos jours sous le nom turc de Parmak Taghi (pic du Doigt) dont le point culminant atteint 5 157 mètres. L'«atterrissage» eut lieu le dixième jour du mois de Muharram, précise l'historien Tabari. Ce jour est commémoré par les musulmans sous le nom de fête de l'Achoura, par des jeûnes et des actions de grâce. Dès son débarquement dans la joie et le désordre, cette animalité singulière se répandit sur la terre, heureuse de sa délivrance, et se multiplia.
La Bible ajoute à son récit du déluge d'autres détails que le Coran ne mentionne pas. C'est à Noé, selon elle, que remonterait la plantation de la vigne.
L'Ancien Testament nous dit qu'ayant fait fermenter du jus de raisin, il en but et y découvrit une énergie qu'il ignorait. S'étant enivré, il s'endormit dans sa tente. Au cours de son sommeil, il se découvrit sans se rendre compte et fut recouvert avec respect par ses fils Sem (ancêtre des Sémites) et Japhet (ancêtre des Indo-Européens) tandis que son autre fils Cham (ancêtre des Noirs) se permit de faire des plaisanteries sur la nudité de son père. A son réveil, instruit de ce qui s'était passé, Noé bénit Sem et Japhet et leur descendance et maudit Cham et la sienne, disant : «Maudit soit Chanaân (fils de Cham) qu'il soit esclave des esclaves de ses frères!»
L'histoire de Noé a incité divers auteurs, en raison de son caractère extraordinaire, à y voir un mythe dont ils ont cherché les éléments dans les légendes païennes. C'est ainsi qu'on a voulu la rapprocher de celle de Féridun, la légende royale persane, bien que le magisme iranien ignore tout du Déluge et surtout de la légende de Xisuthros écrite sur des tablettes découvertes par G. Smith en 1882 et conservées actuellement au British Museum.
Mais le nom de Noé reste attaché surtout au Déluge et au problème qu'il soulève. Problème délicat qui ne peut être exposé à la seule lumière des Ecritures dont les données sont âprement controversées par la critique historique moderne. Au reste, les textes sacrés ne sont pas les seuls à évoquer un événement qui a dû bouleverser le monde oriental et affecter l'évolution de la civilisation. Il s'agit, en effet, surtout du monde proche-oriental car les Hindous, les Chinois, les peuples d'Amérique du Nord et du Sud précolombienne ignorent tout du Déluge. Ni leur archéologie, ni leur folklore, ni leurs traditions religieuses ne fournissent le moindre indice ou témoignage sur un événement auquel la Bible donne, avec son exagération coutumière, une portée planétaire.
Traiter de ce problème dans toute son ampleur nous entraînerait trop loin. Qu'il nous suffise de rappeler que bien avant les Juifs et les Arabes, d'autres peuples sémitiques du Proche-Orient en ont parlé. En premier lieu les Sumériens et les Babyloniens qui ont créé de prestigieuses civilisations dont les foyers de rayonnement ont été, voici plus de quatre mille ans Sumer, Babylone, Ur, Akkad, etc. Leur grandeur, leur art, leur culture et surtout leurs religions ont si profondément marqué la mentalité judéo-arabe que le Coran est sévère à l'égard des emprunts faits par les Arabes païens aux religions mésopotamiennes. Les découvertes archéologiques ont permis d'admettre que le déluge n'était pas absent dans leurs traditions. Ces peuples évaluaient, en effet, le temps en disant lam abudi (avant le Déluge) ou arki abudi (après le Déluge). Selon certaines hypothèses, Noé serait le Taglug de la version sumérienne du Déluge. (à suivre...)


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.