Résumé de la 4e partie - Slimane appelle sa fille pour lui dire que sa main a été demandé… par un veuf, encore plus âgé que lui, mais riche… Slimane répète : —Alors, ma fille, qu'en dis-tu ? Ghania ne pense à rien en ce moment : elle entrevoit une sorte de vide devant elle et elle a l'impression qu'elle va y tomber. Elle éclate en larmes et tombe aux pieds de son père. — Pitié, ne me livre pas à cet homme ! Slimane se met aussitôt en colère. — Quoi ! lève-toi tout de suite ! Je te propose une vie de rêve et tu me demandes d'avoir pitié de toi ! Tu veux peut-être un homme aux mœurs dissolues, comme ce jeune homme qui a demandé ta main, l'autre jour ? Mais pour celui-la, j'ai dit non, sans hésiter ! Pour cheikh Omar, je dirai oui, sans hésiter également. Ghania continue à pleurer. — C'est des larmes de bonheur que tu devrais verser ! Mais il se radoucit aussitôt ; — Je pense que tu as besoin de réfléchir à ce que je viens de te dire. Tu ne peux avoir de meilleur prétendant que cheikh Omar ! Sa belle-mère qui n'a pas jusque-là parlé dit doucement. — Tu devrais écouter ton père… Il ne te veut que du bien ! Ghania préfère ne pas lui répondre. — Va maintenant rejoindre ta sœur, dit Slimane. Elle retourne dans la cour où a sœur, Ghania, l'attend avec impatience. A son visage éploré, elle comprend qu'il s'est passé quelque chose. — Père t'a grondée ! Elle lui a raconté des choses ! «Elle», c' est leur marâtre bien sûr… Mais Souad secoue la tête. — Non, c'est pire que cela ! — Il se sont mis à deux pour te battre ? — Je te dis que c'est pire ! — S'il te plaît, dis-moi ce qui se passe ! Ghania éclate en larmes. — Père veut accorder ma main ! — Accorder ta main ? Tu veux dire que quelqu'un te demande en mariage ? Et tu pleures, moi, à ta place je serai heureuse de quitter cet enfer ! Ghania pleure de plus belle. — C'est à cheikh Omar qu'il veut me marier Souad pousse un petit cri étouffé. — Cheikh Omar ? Mais il est plus âgé que père ! Sa sœur tombe dans ses bras. — Calme-toi, calme-toi ! — Plutôt mourir qu'épouser ce vieillard chauve et édenté ! — Je te dis de te calmer… — Et elle, elle sa femme qui me voit déjà entre les pinces de ce vieillard (A suivre...)