Résumé de la 29e partie n Une querelle provoquée par Djazia éclate à propos de Malika. Nadir surprend sa mère en train de crier, il demande des explications. Peu après, il rejoint Malika dans sa chambre. Il la trouve en train de pleurer. — Ne pleure plus ! Je viens d'avoir une explication avec elles ! — Je n'en peux plus ! — Elles ne t'importuneront plus ! — Elle m'a encore jeté ce mot à la figure : bent al-baraniya ! Nadir se met de nouveau en colère. — C'est elle qui deviendra bientôt étrangère dans cette maison, si elle continue ! Il lui prend les mains. — Je t'aime, et personne ne me fera changer d'idées ! — Je croyais qu'on m'avait adoptée… ta mère… — Ma mère est mal conseillée par ses belles-sœurs et cette maudite cousine ! Il est prêt à s'emporter. — Cette Djazia, c'est mon père qui l'a recueillie, alors qu'elle n'avait pas où aller… Et elle vient donner des leçons chez moi ! — Je n'ai fait de mal à personne, ni à elle ni aux autres ! Elle pleure. — Calme-toi… Il l'embrasse, il lui caresse les cheveux. — Je vais équiper le troisième étage et nous l'occuperons dès qu'il sera prêt. J'y aménagerai une entrée individuelle… Ainsi, tu ne verras plus personne ! Malika secoue la tête. — Je ne veux pas te séparer de ta famille ! — On te laissera en paix ! Elle a un sanglot dans la voix. — Pourquoi ta mère et tes sœurs ont-elles si brusquement changé ? — Je te l'ai dit, ce sont les autres ! — Cette Djazia, pourquoi me traite-t-elle de fille d'étrangère ? — C'est parce qu'elle est jalouse de toi ! — Je ne lui ai rien fait ! — Tu veux que je te raconte ? Elle voulait que j'épouse sa fille ! Malika le regarde, surprise. — Souad ? — Oui, Souad, cette horreur de la nature… Elle voulait que je l'épouse ! Elle croit tirer cette idée d'une promesse que mon père lui aurait faite… — Mais si ton père lui a promis… — Tout cela est une invention ! — Nadir… — Chut ! Ne dis rien ! Il la regarde dans les yeux. — C'est toi que j'aime, c'est toi que j'aime ! Elle sourit de nouveau et lui tend les bras. (à suivre...)