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Suspense
La troisième fille (64e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 03 - 2012

Résumé de la 63e partie - Norma confie à Stillingfleet qu'elle avait d'abord pensé se jeter du haut d'un pont…
Si le cœur vous en dit, vous pouvez m'expliquer comment vous voyez des éléphants roses grimper aux murs, pourquoi vous pensez que les branches des arbres s'étirent pour essayer de vous étrangler, le pouvoir surnaturel qui vous permet d'apercevoir le diable dans le regard de certaines personnes et autres fantaisies du même genre, je n'élèverai pas la moindre protestation ! Mais, entre nous, vous me paraissez assez saine d'esprit, s'il est permis de s'exprimer ainsi.
— Non... pas vraiment.
— Je ne crois pas que je le suis.
— Vous avez peut-être raison, accorda Stillingfleet d'un ton enjoué. Et si vous m'énumériez les motifs qui vous incitent à penser ainsi ?
— Je fais des choses dont je ne me souviens plus par la suite... Je parle aux gens de mes actions passées mais, après j'oublie que je le leur ai confié...
— N'auriez-vous pas, tout simplement, une mauvaise mémoire ?
— Vous ne comprenez pas ! Ce sont toutes... des choses mauvaises.
— Une obsession de personne pieuse ? C'est banal...
— Non ! Ca n'a rien à voir avec la religion. Uniquement une question de... de haines.
Un coup discret fut frappé à la porte. Une femme d'un certain âge déposa sur la table un plateau de thé et se retira, silencieusement.
— Du sucre ? questionna le médecin.
— S'il vous plaît.
— Vous êtes une fille raisonnable. Le sucre est très bon lorsque l'on a subi un choc. Il servit le thé, lui tendit le sucrier et reprit sa place. De quoi parlions-nous ? Ah ! oui ! de la haine.
— Il n'est pas impossible de haïr une personne au point de souhaiter sa mort, n'est-ce pas ?
— Oh ! non. C'est même tout ce qu'il y a de naturel.
Cependant, quelle que soit l'ardeur de vos sentiments, il n'est pas facile de se transformer en justicier. Le cerveau humain est équipé d'un système de freinage naturel qui intervient le plus souvent au moment voulu.
— La façon dont vous exposez tout cela rend la chose si ordinaire... remarqua Norma, déçus.
— Parce que c'est très ordinaire ! Les enfants ont cette réaction presque chaque jour. Ils s'emballent, lancent à leur mère ou à leur père : «Tu es méchant, je te hais ! Je souhaiterais que tu sois mort.» Les mères étant parfois des êtres raisonnables, n'y prêtent pas attention. En grandissant, on hait encore mais on ne peut plus se prendre au sérieux. Ou si cela arrive... alors, on va en prison. C'est la conséquence d'un acte difficile à perpétrer et répugnant. Vous n'inventeriez pas toute cette histoire, par hasard ? s'enquit-il d'un ton détaché.
— Bien sûr que non ! Norma se redressa les yeux brillants de colère. Vous croyez que je dirais des choses aussi horribles si ce n'était pas la vérité ?
— Ma foi, je répondrais à nouveau que c'est une attitude très naturelle chez certaines personnes. (A suivre...)


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