Revendications - Le siège de l'APC d'Illoula, dans la daïra de Bouzeguene, est resté encore fermé pour la quatrième journée consécutive en raison d'une action de protestation menée par les habitants du village Igreb. D'après des membres du comité de ce village, les habitants entendaient protester contre la manière avec laquelle les projets liés aux plans communaux de développement (PCD) sont affectés chaque année dans cette collectivité locale en favorisant particulièrement trois villages au détriment des autres. En effet, selon les contestataires, qui entendent poursuivre leur action jusqu'à ce qu'une commission de wilaya se déplace sur place, leur village, Igreb, a souvent été exclu de ces PCD, y compris cette année 2012. Il est à noter que les villageois protestataires ont carrément refusé d'entreprendre des pourparlers avec les autorités locales dont le maire et le chef de daïra et demandent une commission de wilaya et un audit pour jeter la lumière sur la gestion de l'APC qu'il ont qualifiée d'opaque. Pour sa part, le président de l'APC d'Iloula, M. Kais Larbi, a affirmé que ce village a été traité à un pied d'égalité avec les autres villages et qu'il a bénéficié de sa part d'actions de développement. Il est à noter que ce même village a déjà bénéficié, à partir de 2007, de plusieurs actions, dont le réaménagement de la source Aghbalou, l'étude du réseau de distribution en eau potable, l'aménagement de la source Taawint, la canalisation des eaux de ruissellement, le confortement du C/CW09 au lieu dit Aït Sidi Amar, le revêtement de la piste vers le cimetière, l'étude et réalisation d'une salle de lecture, l'équipement du foyer de jeunes d'Igreb et la réalisation d'un stade combiné. Par ailleurs, les habitants du village Cherfa Nbahloul ont procédé, ce matin, pour la deuxième journée consécutive, à la fermeture de la CW 251 reliant la localité d'Azazga à celle de Bouzeguène au lieu dit Chaouffa. Ils réclament des projets d'aménagement de leur village, entre autres le bitumage des routes et l'éclairage public. Peine requise pour l'ex-maire de Tizi Ouzou Deux années de prison et 20 millions de centimes d'amende, c'est la peine requise, hier après-midi, par le procureur de la République près le tribunal des Ouacifs, au sud de Tizi Ouzou, contre l'ex-maire FLN de la commune de Tizi Ouzou, M. Belhadj et deux de ses proches collaborateurs, à savoir le président de la commission sociale et le chef du parc communal. Ils sont poursuivis pour dilapidation de deniers publics dans quatre dossiers, notamment un marché de pièces détachées, de matériaux de construction, d'équipements sportifs et de réchauds à mazout. Le verdict sera prononcé lundi prochain.