La pollution de l'air en milieu urbain, selon l'OMS, accroît le risque de maladies respiratoires aiguës (pneumonie, par exemple) et chroniques (cancer du poumon, par exemple) ainsi que de maladies cardio-vasculaires «une part importante de la charge de morbidité due à la pollution de l'air en milieu urbain s'observe dans les pays à revenus moyens. L'augmentation importante et rapide du nombre de véhicules à moteur, en particulier des véhicules à moteurs anciens et/ou utilisant des combustibles de mauvaise qualité, de même que l'augmentation de la production d'énergie provenant du charbon et autres combustibles sales, exposent les populations de ces économies émergentes à des risques plus élevés pour la santé dus à la pollution de l'air». Pour y remédier, l'OMS estime que «les villes peuvent recenser leurs principales sources de pollution atmosphérique, et mettre en œuvre des politiques dont on sait qu'elles améliorent la qualité de l'air, par exemple : promotion des transports publics, de la marche et du vélo (plutôt que des transports reposant en grande partie sur les véhicules à moteur privés) ; promotion de centrales énergétiques utilisant les combustibles propres et renouvelables (par exemple pas de charbon), et l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments et de l'industri».