Incertitude n Le sort des sept diplomates algériens enlevés, jeudi, à Gao, demeure dans la totale confusion. Selon le ministère des Affaires étrangères, ces familles ont été rapatriées à bord d'un avion des forces aériennes de Bordj Badji Mokhtar (wilaya d'Adrar) sur la base militaire de Boufarik (Blida). Le MAE, dans le même communiqué, a ajouté qu'une ressortissante française, qui travaillait à l'agence de l'Unicef et qui s'était réfugiée au consulat d'Algérie à Gao, a été évacuée sur le même vol. «Un diplomate algérien, qui n'était pas présent au moment où les ravisseurs avaient investi le consulat, a pu également être évacué sur le Niger où il a été pris en charge par notre représentation diplomatique. Le ministère des Affaires étrangères rappelle dans ce sillage que le gouvernement algérien s'est engagé à tout mettre en œuvre pour assurer un retour sain et sauf de nos compatriotes et que «la cellule de crise mise en place suit en permanence les développements liés à cette affaire et ainsi assurer un retour sain et sauf de nos compatriotes». Dans le même contexte, le MAE a déclaré jeudi à Alger que le consul d'Algérie à Gao et six agents du consulat se trouvent actuellement détenus par des parties non encore identifiées. «Le consul d'Algérie à Gao et les six agents du consulat ont été forcés à sortir du siège de la représentation diplomatique. Ils sont actuellement sous la responsabilité de parties que nous ne connaissons pas» a indiqué Mourad Medelci à la presse en marge d'une rencontre avec l'ONG américaine National democratic Institute (NDI). A noter enfin qu'au moment où les accusations de la responsabilité de l'enlèvement est rejetée par les parties en conflit de ce côté de l'Afrique, puisque aucun groupe n'a revendiqué à ce jour l'enlèvement des diplomates algériens, le Maroc et la Tunisie ont vivement dénoncé l'attaque ayant ciblé le consulat d'Algérie à Gao et exprimé leur solidarité avec le peuple algérien ainsi qu'avec les personnes enlevées et leurs familles. La France, quant à elle, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a condamné «les enlèvements de personnels diplomatiques consulaires algériens». Farid H.